ERSATZ + COMMENT LE MONDE ÉCHAPPA À LA RUINE

julien mellano / collectif aïe aïe aïe

robin lescouët / le joli collectif

3 x 1 soirée (2 spectacles sur l’humain, le futur et la technologie)
À partir de 12 ans / Durée : 1h + 1h

Parce que le futur semble préoccuper un peu tout le monde et qu’aujourd’hui certains payent des coachs de vie pour apprendre à vivre au présent, parce que l’émancipation promise par les innovations technologiques tourne invariablement à la dystopie, au contrôle des individus et à l’angoisse, parce qu’en se posant les bonnes questions on peut peut-être avoir la sensation qu’on a peut-être une infime chance d’éviter la catastrophe, parce que Julien Mellano et Robin Lescouët ont entrepris, en même temps et sans se concerter, de créer des spectacles qui traitent des interactions capricieuses entre l’humain et sa création : la machine, et surtout parce qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer…

… nous vous proposons cette saison de voir dans le futur (proche) à travers deux spectacles pour le prix d’un au sein d’une même soirée.

ERSATZ
Julien Mellano / Collectif AÏE AÏE AÏE

Bientôt, l’utopie d’un homme plus intelligent, plus beau, plus résistant, jusqu’à devenir immortel, va se transformer en une inquiétante possibilité.
Certaines grandes puissances économiques s’investissent hardiment dans un objectif assez simple et très sérieux : tuer la mort.

ERSATZ propose une projection librement fantasmée de l’homme de demain, un échantillon du posthumain que pourrait produire cette idéologie associée aux avancées fascinantes de la biotechnologie, de l’informatique et de la cybernétique. Dans le sillage de cette mouvance terriblement audacieuse, ERSATZ offre la vision d’un monstre possible, résultat saugrenu de l’alchimie de l’homme et de la machine. Un être augmenté, ultra-connecté, englué dans son égocentrisme et sa propre éternité, perturbé par une intelligence artificielle intrinsèque légèrement capricieuse. Ce spécimen imputrescible apparaît comme le vestige d’un futur désenchanté, subissant les conséquences d’une révolution transhumaniste qui ne serait pas tout à fait retombée sur ses pieds…
Le terme Ersatz vient de la langue allemande et signifie produit de remplacement. Il est utilisé pour désigner un équivalent de moindre qualité, un sujet dénaturé peu convaincant. En philosophie un ersatz est un élément représentatif d’un tout non significatif de ce tout.

COMMENT LE MONDE ÉCHAPPA À LA RUINE
Robin Lescouët / Le joli collectif

«Le Néant c’est un trou avec rien autour.»
Raymond Devos / 1922 – 2006

Prenons une machine qui aurait le pouvoir de produire tout ce qu’on lui demande à quelques exceptions près. Une machine qui, comme un bon génie issu d’un conte des Mille et Une Insomnies, serait douée d’une mauvaise foi toute humaine.

Prenons également deux créateurs omnipotents qui auraient probablement tout fait et tout vu aux quatre coins de l’univers connu. Deux créateurs qui chercheraient à tuer le temps… et peut-être l’espace.

Invitons maintenant un public hétéroclite et tout particulièrement la nouvelle génération, celle qui est presque née avec un téléphone portable à la main.

Regardons ce qui se passe et n’ayons pas peur, au nom de la science et de la fiction,de prendre le risque de rigoler.



Informations pratiques

Médias

article_OuestFrance_13.02.18

Générique

ERSATZ :
Conception et interprétation Julien Mellano
Regard extérieur Étienne Manceau
Création lumière Sébastien Thomas
Dispositif sonore Gildas Gaboriau

Production Collectif AÏE AÏE AÏE
Coproduction Festival Onze / biennale de la marionnette et des formes manipulées, Scène nationale Sud-Aquitaine
Résidences Au bout du plongeoir / Site d’expérimentation artistique – Tizé, Le Volume / Centre.culturel de Vern-sur-Seiche, Le Pôle Sud / Centre culturel de Chartres de Bretagne, le Théâtre de Laval, MJC – Théâtre La Paillette – Rennes
Avec le soutien du Ministère de la culture et de la communication, de la DRAC Bretgane, du Conseil Régional de Bretagne, du Conseil Départemental d’Ille et Vilaine, de Rennes Métropole et de la Ville de Rennes, du Mouffetard, Théâtre de la marionnette à Paris, du Théâtre de Poche, scène de territoire pour le théâtre / Bretagne romantique et Val d’Ille-Aubigné.

COMMENT LE MONDE ÉCHAPPA À LA RUINE :
Conception et mise en scène Robin Lescouët
Avec Olivier Rannou, une voix de synthèse et une imprimante
Oeil extérieur très grand ouvert et extrêmement disponible Enora Boëlle
Création lumière Anthony Merlaud
Musique
Tashi Wada – «  march 2007 »
Le Matin – « Sans titre » morceau original pour Comment le monde échappa à la ruine

Très très très très librement inspiré de la nouvelle de Stanislas Lem Comment le monde échappa à la ruine éditée dans le recueil La Cybériade par Denoël.

Production Le joli collectif
Co-production Théâtre de Poche, scène de territoire pour le théâtre / Bretagne romantique et Val d’Ille-Aubigné / Salle Guy Ropartz – Rennes