zoo

jean le peltier — grand lointain

tout public dès 12 ans / durée : 1h30

ZOO parle avec tendresse du sentiment d’imperfection qu’un humain peut ressentir devant des systèmes numériques.

Imaginez trois jolis lacs de montagne au-dessus de Grenoble. Très beaux, très frais. C’est là que vous convie Jean-jean, un artiste un peu naïf qui aime rappeler l’importance de la nature et de la solidarité. Il est accompagné de son assistant personnel, Pedro, un robot-caillou sur pattes. C’est là, en pleine montagne, qu’il rencontre Gioia, sculptrice et lieutenant, et Grégoire, un ingénieur aussi proche de la retraite que du suicide.

ZOO, c’est l’histoire de Jean-jean et de sa naïveté, de Pedro et de son intelligence piratée, mais c’est surtout l’histoire d’une rencontre entre trois êtres un peu nazes, inadaptés à l’efficacité du numérique.

 


avec le soutien de l’onda, office national de diffusion artistique



Informations pratiques

Générique

Interprétation, écriture et mise en scène : Jean Le Peltier
Avec : Marion Ménan et Jean Le Peltier
Création lumière : Alice Dussart et Stine Hertel
Création sonore : Christophe Rault
Régie générale : Benjamin Lasserre
Crédit photo : Pierre Ghyssens

Production : Ives & Pony / Grand Lointain
Coproduction : Atelier 210, Bruxelles / MARS, Mons / le TU-Nantes, scène conventionnée jeune création et émergence / CAPT, Service des arts de la scène de Fédération Wallonie Bruxelles.
Soutiens : CENTQUATRE, Paris / Le Quai, CDN d’Angers / Honolulu, Nantes / Au bout du plongeoir, Rennes / Libitum – Ad Lib, Bruxelles.

Bio

Jean Le Peltier est auteur, metteur en scène et comédien.
On pourrait dire que ses spectacles sont des spectacles de théâtre performatif.
Le théâtre performatif on pourrait dire que c’est comme du théâtre mais avec une petite différence.
Ici la différence on pourrait dire que c’est l’utilisation généreuse de metalepses narratives. Les metalepses narratives on peut clairement dire qu’on ne sait pas ce que c’est. On pourrait dire que ça correspond à l’intrusion d’un narrateur dans son histoire, et aussi l’inverse.
On pourrait dire pas mal de trucs.
Faire du théâtre de cette manière donne l’occasion de poser un regard déshabitué sur des situations apriori banales et de leur chercher un nouveau sens. Un sens caché, implicite, rêvé, oublié. Tout ça pour faire remonter les éléments mythologiques qui traînent dans notre présent, pour trouver ce qu’il y a d’un peu grandiose dans le simple, d’un peu précieux dans le naïf.