On ne dit pas j’ai crevé
Création 2021 • à partir de 9 ans • 1h00
Et si on commençait par la fin ? Que se passe-t-il une fois que la machine s’est arrêtée ? Le cœur, la respiration, la pensée. Et qu’on laisse les autres se débrouiller avec leur chagrin, l’organisation d’un dernier au revoir, les émotions en montagnes russes.
Imaginons qu’on regarde ça d’ailleurs, comme un témoin invisible, privé de toutes sensations. Pas de cris, pas de larmes mais un œil nouveau et parfois amusé sur la fin de la vie. Et si on se disait que regarder tout cela en face nous permettrait de mieux vivre ?
Une table en inox, un drap or, une enseigne affichant le mot FIN au-dessus de sa tête, c’est dans cet espace clinique qu’une défunte toute fraiche virevolte. Entre l’annonce de son décès par le médecin, les soins de la thanatopractrice, une visite au funérarium avec le conseiller et la cérémonie d’au revoir, On ne dit pas j’ai creve propose une expérience pour apprivoiser la mort, >accepter de vivre avec, sans pathos, avec joie et résilience.
« Enora Boëlle déroule son spectacle avec cœur en abordant cette fatalité de façon pragmatique. Son entreprise de désacralisation est libératrice et touche le public. L’émotion qui se dégage est palpable de part et d’autre de la scène. Une compréhension mutuelle bouleversante s’opère en laissant les émotions enfouies se libérer. »
Laurent Schteiner – letheatre.online – octobre 2021
Contact :Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com
Générique
Concept, jeu et mise en scène : Enora Boëlle
Texte : Robin Lescouët et Enora Boëlle
Assistante à la mise en scène : Marine Prunier
Création musicale: Rouge Gorge
Création lumière : Anthony Merlaud
Costumes : Angèle Micaux
Construction décors : Alexandre Musset et Alan Floch
Régie lumière & son : Caroline Gicquel ou Anna Geneste
Appui philosophique : Hélène Réveillard
Regards extérieurs ponctuels : Marion Delabouglise et Vincent Collet
Production et diffusion : Elisabeth Bouëtard et Rachel Dufief
Production : Théâtre de Poche / le joli collectif
Coproduction : Rennes – Lillico – scène conventionnée d’intérêt nationale art, enfance, jeunesse / Rennes – La Paillette, Maison des Jeunes et de la Culture / Rennes – Chez Robert / Centre Culturel de Pordic – Communauté de Communes Erdre & Gesvres.
Avec le soutien du Théâtre du Cercle / Rennes, du Théâtre Dunois / Paris
Ce projet a reçu l’aide à la production du Ministère de la Culture – DRAC Bretagne.
Dossiers à télécharger
Dates à venir
Le Grand Bleu
scène conventionnée d’intérêt national – Art, enfance jeunesse (59)
Tout public :
Ven 21 octobre / 20h00
Sam. 22 octobre / 19h00
Scolaires :
Jeu. 20 octobre / 10h00 + 14h30
La Soufflerie
scène conventionnée de Rezé (44)
Tout public :
Ven. 18 novembre / 20h00
Scolaires :
Jeu. 17 novembre / 14h30
Ven. 18 novembre / 10h00
Très Tôt Théâtre
scène conventionnée d’intérêt national – Art, enfance jeunesse (29)
Tout public :
Ven. 25 novembre / 20h00
Scolaires :
Jeu. 24 novembre / 14h30
Ven. 25 novembre / 14h30
Semaine Extra / NEST CDN Transfrontalier de Thionville-Grand Est (57)
Scolaires :
Sam. 18 mars 2023 / 17h30
Dim.19 mars 2023 / 17h30
Lun. 20 mars 2023 / 10h00 et 14h00
La Maison du théâtre à Brest (29)
Tout public :
Ven. 24 mars 2023 / 19h30
Scolaire :
Ven. 24 mars 2023 / 14h30
Massalia – scène conventionnée d’intérêt national – Art, enfance jeunesse (13)
Tout public :
Ven. 5 mai 2023 / 19h00
Scolaires :
Jeu. 4 mai 2023 / 14h30
Ven. 5 mai 2023 / 09span5
Dates passées
Pordic (22) / Chez Robert, centre culturel
Octobre 2021
Hédé-Bazouges (35) / Théâtre de Poche, dans le cadre du festival Marmaille
Octobre 2021
Paris (75) / Théâtre Dunois
Novembre 2021
Rennes (35) / La Paillette – maison des jeunes et de la culture
Décembre 2021
Faye-de-Bretagne (44) / Communauté de communes d’Erdre et Gesvres
Mai 2022
Bio
Enora Boëlle est née en 1980 en Bretagne. Metteuse en scène, comédienne, autrice et fondatrice du joli collectif, elle est titulaire d’un Master mise en scène et dramaturgie à Paris X – Nanterre et a travaillé depuis une quinzaine d’années sur de nombreux textes contemporains.
De 2010 à 2019, elle codirige le Théâtre de Poche à Hédé-Bazouges – Scène de territoire Bretagne romantique et Val d’Ille – Aubigné. Fin 2019, elle se concentre exclusivement à son activité de création mais demeure une artiste active au sein du collectif.
Depuis 2016, elle développe un travail en solo qu’elle porte au plateau et met en scène. Elle ouvre des espaces de témoignage entre théâtralité et autofiction au cœur d’un espace scénique souvent vide, laissant la place au corps dans une expression textuelle et chorégraphiée.
Ces dernières années, les réflexions autour de la construction des identités, l’affirmation de soi ou comment trouver le courage d’être qui l’on est, jalonnent son travail. Ce parcours débute avec Moi, canard (2016), une adaptation du conte Le vilain petit canard par Ramona Badescù, à qui elle passe une commande d’écriture. Elle plonge ensuite dans les méandres de l’adolescence et crée J’ai écrit une chanson pour MacGyver (2017), un spectacle auto-documentaire. Le confinement du printemps 2020 la pousse à imaginer Sac à dos (2020), une forme courte qu’elle joue en salle de classe. Il y est question d’émancipation par la marche à pied.
Son quatrième projet en solo On ne dit pas j’ai crevé, sort en octobre 2021. Inspiré de faits réels et du rapport étroit qu’elle entretient (malgré elle) à la mort, Enora Boëlle y joue sa propre finitude dans un texte co-écrit avec Robin Lescouët.
Pour Cœur avec les doigts, son nouveau projet, elle sera rejointe sur scène par trois autres interprètes. Ensemble elles observeront leurs constructions intimes et sociales de l’amour. La création est prévue pour l’automne 2024.
Enora Boëlle analyse sa propre histoire et questionne nos constructions individuelles et collectives : comment les personnalités se forgent à travers des choix, des confrontations aux autres, des affirmations malgré les peurs que cela engendre. Ses spectacles, adressées aux jeunes et tous publics, ouvrent des espaces transversaux où la fiction flirte avec la réalité, où l’intime devient politique, où l’enfant de 9 ans croise les expériences de l’ado de 15 ou l’adulte de 40.