Tra Le Mani

Dialogue autobiographique entre un photographe-aventurier de retour d’une expédition en Antarctique et un artiste quarantenaire de retour en Bretagne, mû par le désir d’une vie au plus proche de la terre. 22 000 kilomètres séparent l’Antarctique de la Bretagne. Il existe sans doute autant de chemins pour parcourir ou appréhender ces espaces. Qu’ils soient monochromes ou colorés, comment restituer nos territoires ? Comment évoquer les traces et les mémoires de notre environnement ?

Sur fond de photographies d’art comme d’albums de famille, une amitié se crée, autour d’une passion commune pour la rencontre et la méditation. François Lepage et Patrice Le Saëc partagent témoignages personnels et questionnements sur leurs liens à la nature.

Alexis Fichet, auteur et metteur en scène, dont le travail questionne le rapport de l’homme à son environnement, a rejoint le duo pour l’écriture de ce spectacle. Contre nature est une exploration de notre rapport au vivant où les voix du récit sont multiples et toujours sensibles.


 


Charlotte Dumartheray et Kiyan Koshoie

Explorer les liens entre le théâtre et la danse, entre jeu et mouvement : telle est l’ambition de Charlotte Dumartheray et Kiyan Koshoie, à l’origine du projet Kick Ball Change. En passant par l’exercice du rock’n’roll acrobatique, les deux artistes traitent de la beauté et de la difficulté simultanée à faire quelque chose à deux : une évocation du lien, mais aussi de la joie, la passion, le dévouement et la confiance.
Les artistes du projet sont en résidence au collège Germaine Tillion de Melesse : un moyen de sensibiliser les élèves au travail de création artistique et de les faire cheminer à travers différentes étapes de travail. L’approche pluridisciplinaire du projet permettra d’amener les élèves à développer une forme artistique personnelle et les faire découvrir les étapes d’un processus de création, tout en découvrant les bases du rock’n’roll acrobatique.

 


Antoine Pesle, Dominique Gilliot, Juliette Chaigneau

Dans un dispositif à l’esthétique « studio radio bricolé », Juliette Chaigneau, Dominique Gilliot et Antoine Pesle se confronte au sein de leur prochain spectacle France Anodine de manière directe à un médium particulier : l’outil radiophonique. Une station de rado qui s’intéresse au petites choses, qu’on se mettrait à regarder de si près qu’elles en deviendraient presque abstraites.

Entre les scènes « On air », soit les rubriques ou émissions radiophoniques, et les scènes « Off air » qui permettent de mettre en lumière le coulisses de leur « atelier de fabrication », les trois interprètes de l’équipe animeront des ateliers de pratique artistique avec les élèves du collège Amand Brionne de St-Aubin-d’Aubigné. L’occasion pour eux de découvrir l’écriture de séquences radio, le jeu théâtral, mais aussi d’explorer des moments d’improvisation…


 


52 Hertz

Sirène, Siren, Sirena nom féminin (pour un homme on dit : triton). Divinité marine, femme-oiseau, femme-poisson, chantante ou charmante… : qu’en est-il vraiment des sirènes?

La compagnie rennaise 52 Hertz a conçu un véritable vivarium scénique pour y livrer ses expériences poétiques-scientifiques-plastiques sur le sujet. L’audace particulièrement cocasse est ici d’incarner toutes les sirènes possibles ! Mais également celles et ceux qui les observent ou les capturent.

52 Hertz est le nom donné à une baleine très particulière dont la fréquence du chant est de 52 Hertz. Les trois comédiennes-metteuses en scène de la compagnie du même nom créent un spectacle unique en son genre : magique, étrange, clownesque via une chorégraphie imagée, une complicité́ malicieuse avec la salle, des corps nus qui jouent au sens premier du terme et une belle dose d’humour. Sirènes traite de notre rapport aux imaginaires, au savoir comme à la croyance.


Voir le teaser du spectacle


Vincent Collet

Le projet JUSTICE.S a pour ambition de nous donner plusieurs visions, plusieurs approches de la notion de justice en déployant à la fois une installation vidéo immersive et une pièce de théâtre.

Entre 2019 et 2022, les 4 co auteurs-interprètes de cette nouvelle forme du triptyque POUVOIR / OU PAS réalisent ainsi 6 films documentaires en partant à la rencontre des habitants de 6 pays différents. Par le biais de cette installation, ils nous offrent toutes leurs interrogations et retours sensibles sur le sujet dans une approche anthropologique et nécessairement subjective de la justice et du droit :
– en Bretagne (France) : qu’évoque la notion d’équité dans notre voisinage ?
– à Genève (Suisse) : comment la notion de justice est-elle perçue sur ce territoire phare de la neutralité diplomatique mais aussi l’un des plus riche du monde ?
– à Bruxelles (Belgique) : quelles contradictions traversent cette ville, creuset de la bureaucratie européenne, des combats émancipateurs et laboratoire du vivre ensemble ?
– au Québec (Canada) : comment, dans cette région juridiquement unique au monde, se concilient le code civil napoléonien, la common law britannique et le droit des Premières Nations ?
– en Nouvelle-Calédonie : comment faire justice dans une société multiculturelle ?
– en Grèce : comment vit-on aux frontières de l’Europe, où la crise migratoire de 2021 succède à la crise financière de 2015 ? Que sont devenus les manifestant·es de la place Syntagma et leurs combats ?

L’installation immersive réunissant ces différents points du monde, intitulée JUSTICE·S, cartographie sensible, invite le public à voyager entre les multiples témoignages et prismes de la notion de justice.

Pouvant servir de décor à de courtes performances, elle rend aussi visible le travail de recherche qui sert de terreau dramaturgique à la création du spectacle en 2023.

Contact : Florentine Busson
+33 (0)6 33 35 64 34 | florentine.busson@theatre-de-poche.com


Enora Boëlle

Et maintenant, si on parlait d’amour?

Sujet abyssal et résolument d’actualité. Pour essayer de comprendre et analyser ce grand sentiment, Enora Boëlle invite trois personnes au plateau. Ensemble, elles vont aller creuser du côté de leurs expériences d’amoureuses, se placer à hauteur d’enfance, entre rêves Disney et réalité, questionner au passage les fantasmes d’une société laissant peu de place aux amoures d’un autre genre pour finalement, peut-être aussi beaucoup parler d’amitié et de respect.

contact : Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


Lorette Moreau

Fort réconfort est conçu comme une immersion, une proposition artistique en forme de récréation joyeuse et réconfortante, doublée d’une petite sieste.

Lorette Moreau nous convie à une performance immersive, déployée sur un après-midi. Au départ d’un travail sur l’éco-anxiété, elle questionne notre mise en action face à la crise climatique et élabore un rituel de réconfort : un moment collectif où se réapprovisionner pour l’action.

Au sein de chaque session de travail, un workshop de 2 jours est organisé dans le lieu d’accueil, en amont de la performance publique. Ces ateliers-rencontre sont proposés aux personnes se sentant affectés émotionnellement par les bouleversements écologiques en cours et propose de participer à des jeux, promenades thématiques, siestes sur mesure… Autant d’expérimentations ludiques qui perment de déplier collectivement nos émotions, de nous relier et d’apprendre des techniques pour écrire au futur.

Une performance publique clôture chaque résidence : celle-ci intègre des traces des ateliers-rencontres menés quelques jours plus tôt – à mesure que les matériaux s’agrègent, le dispositif se transforme.


 


Flora Detraz

Né d’une envie de débordement, HURLULA nous parle de l’acte de crier. Cri de rage, de désaroi, de surprise, d’horreur ou de joie, toutes les manifestations d’émotions brutes sont dépeintes dans ce spectacle à travers le cri, questionnant son pouvoir transgressif : une force explosive qui transgresse les cadres de la société.

D’où sort le cri ? Quelle est la portée d’un cri ? Comment le corps se distord-il sous l’effet d’un cri ?

Dans cette investigation chorégraphique et musicale autour de la voix et du corps, Flora Detraz s’intéresse au lien entre le cri et nos états d’âme enfouis. Forme multiple composée d’une performance-concert et d’un film, HURLULA, contraction des verbes « hurler » et « hululer », tend à devenir cet élan libérateur qui surgit des tréfonds du corps humain.


 


Anna Czapski et Marine Fontaine

La météorite fabrique des promenades : ses marches et expériences de groupes sont des explorations documentaires.

A partir d’un protocole, Anna Czapski et Marine Fontaine mettent en jeu randonnées, promenades, jeux de piste mais aussi collecte et arts de la micro-totémie. Entre déconstruction et transformation, elles font vivre ce qu’est le paysage, dans la douceur.

La météorite est une invitation pour le groupe à basculer du côté du rite initiatique pour ressentir d’autres modes de vie possibles, avec diverses questions en poche : participation, sens poétique, géo-politique…


 


Cie L’unanime

Pour la compagnie L’unanime, le processus de création se déclenche avec l’envie de porter un regard sur la place qu’occupent les histoires dans notre vies.

Ce spectacle au titre provisoire propose aux spectateur.rices un théâtre visuel, joueur, sensible, tout en revendiquant une fabrication artisanale influencée par les arts plastiques. La musique, au cœur du projet et composée tout au long des étapes de sa création, sera diffusée ou jouée en live pour emmener le spectateur dans le récit de ces « micro-drames », ces petits événements qui semblent anodins et qui, pourtant, influencent notre état intérieur et nous habitent quotidiennement.

Dans ces histoires, des rôles nous sont assignés, parfois par nous-même… Comment trouver la force de s’émanciper de ces rôles joués quotidiennement ? Comment penser et mettre en action d’autres perspectives en convoquant de nouveaux imaginaires ?


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POUVOIR / OU PAS

Le pouvoir est ce terme générique que l’on retrouve à la source des interactions humaines.
Multiple, le mot désigne la puissance, le sentiment de capacité, l’organisation humaine ou la prise de décision.

Ce terme a fréquemment été exploré sous une forme ternaire : chez Montesquieu avec la division contemporaine des pouvoirs (exécutif / législatif / judiciaire) mais aussi dans les sociétés humaines traditionnelles qui établissent une division reliée au passé (le sage), au présent (le chef) et au futur (le barde, le chaman).

En 2016, Vincent Collet décide d’entamer une étude du pouvoir, à la fois sensible et non rationnelle qui permettra d’éclairer certains enjeux contemporains essentiels à l’exercice de la démocratie : la prise de décision, l’influence, les valeurs ou la réparation. Pour ce faire, il décide de monter le projet POUVOIR / OU PAS, un triptyque de trois créations avec une même équipe d’acteurs :

AVEUGLES, ou comment se donner du courage pour agir ensemble ? (2018)
Ce premier épisode questionne le pouvoir en tant que sentiment de capacité, l’immobilisme et la possibilité de délibération au sein d’un groupe social réduit (association, conseil municipal, famille).

ANTIGONE, une autre histoire de l’Europe (2019)
Inspiré de la pièce de Brecht, ce second épisode questionne au plateau le corps du pouvoir dans les coulisses de l’exécutif. Ici ce sont les coulisses de Bruxelles qui sont observées. Dans ce lieu supra-gouvernemental, où se situe le pouvoir ? Qui prend les décisions ?

JUSTICE.S (2019-2023) 
Ce dernier volet dont les recherches ont commencé en décembre 2018 portera sur le sentiment de justice qui se loge en chacun de nous. Il se déclinera en deux formes artistiques distinctes et complémentaires :

  • CARTOGRAPHIE SENSIBLE
    une installation vidéo scénographiée présentant les 6 films réalisés sur 3 continents par l’équipe d’acteur·rices-chercheur·ses.
  • LE SPECTACLE
    dans cette même scénographie les acteur·rices retraceront leurs aventures à la recherche de l’aiguillon intérieur, ce lien entre les valeurs, les attentes des individus et le cadre intrinsèque à chaque société, chaque territoire.

Le parcours spectateur.rice

Nous accueillons des groupes scolaires en soirée et sur des représentations réservées aux élèves, en journée. Pour accompagner la venue des élèves aux spectacles, nous proposons aux enseignant.es de composer un parcours avec plusieurs rendez-vous:

  • Intervention en classe de la médiatrice culturelle : Pour préparer les élèves à leur venue au théâtre
  • Visite du théâtre : Pour découvrir son histoire, ses coulisses, ses métiers
  • Rencontre avec les artistes : Pour appréhender le processus de création d’un spectacle

Ces ateliers et dispositifs d’éducation artistique et culturelle sont soutenu et financés par le ministère de la Culture / DRAC Bretagne, l’Éducation Nationale, le département d’Ille-et-Vilaine, et dans le cadre du dispositif KARTA de la Région Bretagne.


Le jumelage

Le jumelage est un partenariat qui se construit sur plusieurs années et qui permet d’infuser l’art théâtral au sein de l’établissement scolaire. Chaque année, deux classes sont invitées à participer à des « semaines en immersion », semaines durant lesquelles les cours sont banalisés pour que les élèves s’immergent pleinement dans la pratique théâtrale. Les ateliers de pratique artistique se déroulent dans des conditions professionnelles, et aboutissent à un spectacle présentant le travail mené au cours de la semaine.

Avec le lycée professionnel Bel-Air (Tinténiac)

Pour la troisième année consécutive, le partenariat entre le Théâtre de Poche et le lycée Bel-Air se poursuit, alliant sorties au théâtre, rencontres d’artistes et semaines d’immersion. Cette année encore, deux classes participent à des semaines d’immersion en lien avec des artistes de la programmation et leur spectacle. L’une d’elle avec Patricia Allio autour de Autoportrait à ma grand-mère, et l’autre avec Vincent Voisin et Marie-Lis Cabrières autour de JUSTICE.S, le Grand Tour.


Les résidences d’artistes en milieu scolaire

La résidence d’artistes est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.

Ce projet de résidence se construit sur deux temps forts au sein de l’établissement:

  • Une semaine de « résidence recherche » où les artistes travaillent sur leur projet de création au sein d’un espace dédié dans l’établissement et au cours de laquelle les élèves sont invité.es à venir voir un temps de travail.
  • Une semaine d’ateliers de pratique artistique avec les élèves, dirigés par les artistes.

Avec ce format, un « parcours spectateur.rice » est également intégré, afin de proposer à l’établissement d’accompagner plusieurs classes à différents spectacles au cours de l’année sur des temps scolaires.

Saison 22-23

France Anodine

Résidence de Juliette Chaigneau, Dominique Gilliot & Antoine Pesle au collège Amand Brionne (St-Aubin-d’Aubigné)

Les artistes abordent avec les élèves l’écriture de séquences radiophoniques, mais aussi des moments d’improvisation théâtrale autour de cette thématique.

Kick Ball Change

Résidence de Charlotte Dumartheray & kiyan Khoshoie au collège Mathurin Méheut (Melesse)

En lien avec leur spectacle qui mêle danse et théâtre, les artistes travaillent autour de l’outil chorégraphique et de la découverte du rock’n’roll acrobatique avec les élèves.

Coeur avec les doigts

Enora Boëlle, à l’école de la liberté (Québriac)

L’équipe artistique du projet propose des ateliers de discussion, d’écriture et de danse, autour de la thématique de l’amour et des liens affectifs.


Cœur avec les doigts

tout public • automne 2024 • à partir de 9 ans

Et maintenant, si on parlait d’amour?

Sujet abyssal et résolument d’actualité. Pour essayer de comprendre et analyser ce grand sentiment, Enora Boëlle invite trois personnes au plateau. Ensemble, elles vont aller creuser du côté de leurs expériences d’amoureuses, se placer à hauteur d’enfance, entre rêves Disney et réalité, questionner au passage les fantasmes d’une société laissant peu de place aux amoures d’un autre genre pour finalement, peut-être aussi beaucoup parler d’amitié et de respect.

contact : Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


nombreux·ses artistes

laboratoire éphémère

 

En janvier, l’équipe du Théâtre de Poche a décidé de s’arrêter pour reconstruire.
Nous avons choisi de prendre une longueur d’avance sur les annonces gouvernementales en organisant le report des spectacles de la saison 20-21 à BONUS pour pouvoir développer d’ici-là un laboratoire éphémère.
Ce laboratoire est une solution pour sortir de l’isolement professionnel, pour offrir aux artistes un espace propice à l’élaboration d’un futur meilleur.
Plusieurs moyens sont possibles pour y parvenir : répéter, reprendre le spectacle que les artistes joueront dans quelques mois, tenter une nouvelle idée, venir installer leur bureau dans le hall, assister aux répétitions d’une compagnie amie, partager les réunions de l’équipe permanente du lieu, bref se côtoyer (tout en appliquant les règles sanitaires).
Très concrètement le planning de nos espaces de travail a été divisé en trois (le plateau, le hall et le studio) et a été proposé en totalité à une quinzaine de compagnies, selon les besoins, avec une logistique d’accueil et d’hébergement renforcée, et une aide financière quand cela était possible.
En cours d’élaboration

Avec :

Frédérique Mingant — cie 13/10è en ut / website
Sofia Teillet — L’Amicale / website
Sébastien Vial & Arnaud Boulogne — L’Amicale / website
Neige Scariot / website
Anna Czapski et Marine Fontaine — La plage interdite / website
Hélène Bertrand, Margaux Desailly et Blanche Ripoche — Cie 52 Hertz / dossier du projet
Alexis Fichet et Nicolas Richard — Collectif Lumière d’Août / website
Patrice Le Saëc / website
Jean Le Peltier — Ives & Pony / website
Maxime Arnould, Léa Tarral & Aurélien Leforestier / website
Marion Delabouglise — Goûter la consoude
Olivier Rannou — cie Bakélite / website
Aurélien Georgeault-Loch — cie Bakélite / website
Diederik Peeters — L’Amicale & SPIN / website
Mathilde Maillard — Club Travail / website
Vincent Collet — le joli collectif / website
Enora Boëlle — le joli collectif / website

crédit photo : julie hascoët
photo prise lors de l’atelier club travail à BONUS#7


Enora Boëlle / le joli collectif

on ne dit pas j’ai crevé

 

résidence au théâtre de poche

On ne dit pas j’ai crevé est la nouvelle création d’Enora Boëlle, dont l’avant-première aura lieu le 1er octobre 2021 Chez Robert, à Pordic !

Du 31 mai au 12 juin, l’équipe est deux semaines en résidence pour la dernière ligne droite.
Au programme :
– travailler la création lumière avec Anthony Merlaud
– mettre une dernière touche aux costumes avec Angèle Micaux
– tester la scénographie complète grâce aux éléments de décor, réalisés par Alexandre Musset
– vérifier la bonne tenue de l’ensemble du déroulé du spectacle, avec Enora Boëlle en guest star au plateau 😉 !

L’équipe en présence sera un peu plus étoffée que d’habitude avec :
– un passage de la costumière, et peut-être de la personne qui assiste pour la création de la couronne de plumes
– la présence du créateur lumière
– peut-être et sans doute, la présence d’une assistante à la mise en scène (on vous en dira plus très vite sur cette nouvelle collaboratrice possible !)


+ d’informations sur Enora Boëlle


k7 productions

l’âge d’or

 

résidence au collège Amand Brionne (Saint-Aubin d’Aubigné)
et au centre commercial Grand Quartier (Rennes)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
La résidence a lieu grâce au soutien du département d’Ille-et-Vilaine.

L’Âge d’or est un projet de visites-performances guidées de lieux emblématiques de la société de consommation dans laquelle nous évoluons aujourd’hui.
Pour sa version bretonne, le projet portera sur une visite du centre commercial Grand Quartier. Ce projet se développe donc également en grande partie dans ce lieu, avec toutes ses particularités.

Suite à deux riches années de partenariat, les équipes du collège Amand Brionne et du TdP souhaitent cette année faire évoluer le projet en incluant un nouveau partenaire culturel : la radio Canal B.
Les ateliers théâtre qui étaient jusqu’alors proposés à deux classes du collège seront cette année proposés à une seule classe. La deuxième classe du projet suivra des ateliers radio. Les deux classes suivront la même équipe artistique tout au long du projet et auront le même rapport aux artistes dans la semaine de « résidence – recherche ».

Le projet aurait du débuter en janvier avec la venue des élèves au Théâtre de Poche pour voir Un spectacle. En remplacement de ce rendez-vous, la chargée de médiation du TdP a été rencontrée les élèves au collège pour leur présenter le théâtre, ses métiers, les difficultés que ce secteur rencontre aujourd’hui face à la crise sanitaire.

Les élèves rencontrent ensuite les artistes, début avril, pour une première approche du thème : « La ville, lieu de tous les possibles ? ».
Une visite du TdP et un atelier mené par Robin Lescouët, graphiste du TdP, sont aussi prévus dans le courant de ce mois.

Du 19 au 23 avril, Tomas Gonzalez et Dominique Gilliot mènent des ateliers de pratique théâtrale avec les élèves, en partie au collège et en partie au centre commercial. À la fin de la semaine, les élèves proposent une visite-performance guidée du centre commerciale.
Les élèves du projet radio pourront documenter cette aventure.

Du 31 mai au 7 juin, les artistes sont en résidence de création et de répétition, parfois au collège et parfois au centre commercial. Des éléments du parcours sont présentés aux élèves.

L’Âge d’or est au programme de BONUS#8, du 24 au 29 août 2021.

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Dominique Gilliot

à propos du théâtre de poche

 

résidence au théâtre de poche

Dominique Gilliot viendra vivre à Hédé-Bazouges à plusieurs reprises tout au long de la saison pour passer du temps avec l’équipe, au Théâtre de Poche, dans les bureaux, le studio, les logements, dans la commune et la nature autour afin de s’en imprégner et de noter une série d’impressions, qu’elle redonnera sous forme de spectacle.
Un spectacle qui sera aussi l’occasion de fêter les 10 ans du joli collectif ici… avec un certain nombre d’anecdotes relatives au lieu lui-même, mais dont elle se servira aussi pour évoquer certains ailleurs signifiants, des allers-retours permanents entre universel et particulier, des chansons, de l’humour et de la profondeur.

semaine du 26 au 31 octobre :
Dominique est venue pour faire les premiers repérages, se saisir des premières impressions.

semaine du 24 au 29 novembre :
Poursuite du travail amorcé la première semaine…
À l’issue de cette deuxième semaine de résidence, nous l’avons invitée à participer au 2ème numéro de l’Inhabituel (à lire ici, en p.10)

semaine du 1er au 6 février :
Cette semaine de résidence avait été choisie pour que Dominique soit présente en même temps que d’autres équipes artistiques (Lucile Choquet et Jean Le Peltier), mais, en raison du contexte sanitaire, la venue de ces équipes artistiques a été annulée.

semaine du 12 au 18 avril :
Cette semaine de résidence a été choisie pour que Dominique soit présente en même temps que d’autres équipes artistiques (Silvio Palomo & Justine Bougerol).

semaines du 10 au 22 mai :
Ces deux semaines sont consacrées à la finalisation de la création, et notamment à sa création lumières.


artiste accueillie dans le cadre du réseau REM (résidences européennes en mouvement), avec la balsamine (schaerbeek / belgique) et le grütli (genève / suisse)

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l’unanime

Vacances

 

résidence au théâtre de poche

La cie L’unanime travaille une semaine au mois de janvier sur leur prochaine création, une semaine au calme pour imaginer les abords des chansons, ajouter quelques notes, et s’entendre sur les nouveaux morceaux tout frais avec en ligne de mire un spectacle-concert ficelé pour BONUS.

Vacances, c’est un concert pop.
Trois musicien·nes jouent du clavier, chantent des chansons, font des mouvements avec leurs corps dans des costumes colorés.
Vacances ça parle de ce qu’on fait là, de ce qu’on a fait là, et de ce qu’on pourrait faire ici. C’est frais comme un glaçon, c’est chaud comme un coup de soleil.
Les chansons de Vacances sont écrites comme des cartes postales, en pensant à celles et ceux qui la reçoivent, pour leur dire justement qu’on pense à elles·eux, leur raconter quelque chose qu’on vient de vivre, leur offrir une image de quelque chose que tout le monde connait déjà, donner des nouvelles…
Les chansons parlent de décalages horaires, de sensations, de vacances, d’exotisme, de quotidien, de pôles, d’amour, de météo, de don d’ubiquité, de l’invisible, du passé, du futur, du présent, des couleurs du Mexique, de rendez-vous manqués.


écoutez les musiques du projet ici : youtube.com

crédit visuel : magali bruder

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Vincent Collet / le joli collectif

pouvoir / ou pas

 

le triptyque

« Vincent Collet et son équipe ont entamé, avec la création en janvier 2018 du spectacle Aveugles, le triptyque Pouvoir / Ou pas.
« Comment le pouvoir s’exerce-t-il ? De quelle liturgie la force a-t-elle besoin pour s’exercer ? Quelle est la dimension organique du pouvoir, où se situe-t-il dans les corps ? L’exercice du pouvoir est fait d’injonctions contradictoires, d’une perpétuelle recherche d’équilibre, souvent introuvable. » – Vincent Collet
AVEUGLES
Le premier spectacle Aveugles, créé en janvier 2018, est très lointainement inspiré de la pièce de Maurice Maeterlinck et questionne la capacité d’un groupe à s’organiser. C’est une écriture collective à 4, une aventure qui prend sa source dans des expériences vécues, en milieu naturel notamment. (+ d’infos ici)
ANTIGONE
Le deuxième spectacle sera adapté de Antigone, texte de l’auteur allemand Bertolt Brecht.
La création est prévue à l’automne 2019. En 2018-19 ils seront notamment en résidence au Collège Germaine Tillion à La Mézière. (+ d’infos ici)
JUSTICE.S
Le troisième spectacle se penchera quant à lui sur la notion de justice. Sa création s’articule autour de la réalisation de plusieurs modules : le premier a lieu en 2019 dans le voisinage du Théâtre de Poche. D’autres sont en préparation dans différents territoires dont l’histoire a mis en lumière jusqu’à nos jours des rapports spécifiques à la résolution de conflit ou au pardon. »


résidence au tdp – décembre 2020


résidence au tdp – janvier 2021


résidence au tdp – mars 2021

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Enora Boëlle / le joli collectif

sac à dos

Résidence à l’école Les Petits Capellos (La Chapelle-aux-Filtzméens)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
La résidence a lieu grâce au soutien du ministère de la Culture / DRAC Bretagne.

En décembre, Enora Boëlle est en résidence de création et de répétition à l’école. Des crash-tests du spectacle sont proposés aux classes de l’école afin de confronter le spectacle à ses premiers spectateurs.
La classe de CP-CE1 est la classe complice du projet. Ces élèves sont les premiers à découvrir le travail d’Enora et Enora leur rend visite plusieurs fois dans la semaine pour échanger autour du « métier d’artiste », du processus de création du spectacle.
Deux artistes accompagnent occasionnellement Enora pendant cette semaine de travail : Marina Le Guennec et Marion Delabouglise.

Mi-mars, les élèves de CP-CE1 viennent visiter le Théâtre de Poche et suivent un atelier avec Robin Lescouët, graphiste.

Fin mars, Enora mène des ateliers de pratique artistique avec les élèves de CP-CE1. Une présentation est prévue (date et horaire à définir) auprès des autres classes de l’école.


+ d’informations sur Enora Boëlle


Silvio Palomo & Justine Bougerol

terrain vague

 

résidence au théâtre de poche
à la ferme de la palmyre (Dingé)
et à la scierie Rahuel (Combourg)

Silvio Palomo et Justine Bougerol passeront plusieurs semaines en Bretagne romantique à la recherche de terrains vagues, ces espaces vides, indéterminés, inoccupés, situés en marge des itinéraires habituellement empruntés.
Pour découvrir ces « espèces d’espaces », les artistes iront autour du Théâtre de Poche mais aussi dans et aux alentours de la ferme de La Palmyre (Dingé), ou encore à la scierie Rahuel (Combourg).

À BONUS#8, Terrain vague prendra la forme d’un projet multiple : un espace scénographique se présentant comme un terrain de jeu où se rencontrent les arts visuels et les arts du spectacle, brouillant les frontières entre scène et salle, public et performeurs, personnages et éléments de décor, image et action, visible et invisible

semaine du 5 au 11 octobre :
Silvio & Justine ont découvert le territoire et fait leurs premières rencontres avec les habitant·es et partenaires du projet.

semaine du 30 novembre au 4 décembre :
En raison du contexte sanitaire, cette deuxième semaine de résidence a été reportée à début avril 2021.


artiste accueilli·es dans le cadre du réseau REM (résidences européennes en mouvement), avec la balsamine (schaerbeek / belgique) et le grütli (genève / suisse)

+ d’informations sur Silvio Palomo

+ d’informations sur Justine Bougerol


Lucile Choquet

jusque dans nos lits

 

résidence au théâtre de poche

Lucile Choquet est une artiste d’origine éthiopienne, née à Djibouti. Adoptée par une famille française, elle a grandi à la campagne, en France. Elle écrit : « c’est-à-dire, en occident, dans un pays du Nord et dans un environnement blanc ; issue d’une culture blanche, j’ai voulu taire, voir disparaître la couleur de ma peau. »
Aujourd’hui, elle souhaite donner la parole aux personnes qui, comme elle, ne sont pas de la couleur de peau majoritaire. Elle souhaite consacrer un espace d’échanges, un espace exclusivement réservé aux personnes qui vivent la racisation du côté des opprimé·es.

semaine du 28 septembre au 5 octobre :
Lucile a monté son installation dans le hall du théâtre. Elle a invité des jeunes du foyer des MNA à venir y échanger avec elle. Ces conversations nourriront la suite de son projet.
Un retour sur cette première semaine de résidence a été publié dans le 3ème numéro de l’Inhabituel (à lire ici, en p.3)

semaine du 1er au 8 février :
Pendant cette deuxième semaine, Lucile avait prévu de rencontrer d’autres jeunes du foyer des MNA, ainsi que des compagnons d’Emmaüs. En raison du contexte sanitaire, cette semaine de résidence a été reportée à août 2021. Le fruit de ce travail sera visible à BONUS#8.


artiste accueillie dans le cadre du réseau REM (résidences européennes en mouvement), avec la balsamine (schaerbeek / belgique) et le grütli (genève / suisse)

crédit photo : gabriel maydieu

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collectif lacavale

l’âge de nos pères

 

résidence au collège Germaine Tillion (La Mézière)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
La résidence a lieu grâce au soutien du département d’Ille-et-Vilaine.

Depuis septembre, des ateliers sont menés par le collectif lacavale auprès d’une classe de 4ème.
Ensemble, ils et elles mènent une enquête sur l’origine de la violence : « cette enquête est un motif, un prétexte. Nous avons bien conscience qu’il est illusoire de vouloir trouver UNE origine. Cette fausse naïveté est une manière d’aborder la question qui laisse la place à beaucoup de pistes de réflexion et à des rencontres avec des personnes de tout horizon ».

Les artistes du collectif ont initié les élèves au documentaire filmé. En groupe, les élèves ont ainsi été interviewer la CPE, l’infirmière et deux éducatrices spécialisées.
Les élèves ont également fait un exercice d’écriture intitulé Mes violences dans lequel ils et elles devaient faire le récit d’une violence subie et d’une violence exercée. Dans un second temps, les artistes ont fait un montage des vidéos et des textes et mettent en scène les élèves dans une courte forme artistique.

En janvier, les artistes étaient en résidence de création et de répétition au collège. Des esquisses de scènes ont été présentées aux élèves de la classe de 4ème ainsi qu’à des professionnel·les.

Un article au sujet du projet a été publié dans le 3ème numéro de l’Inhabituel (à lire ici, en p.8)

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marina le guennec / collectif les becs verseurs

pépé bernique

 

résidence à l’école Anne Sylvestre (Dingé)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
La résidence a lieu grâce au soutien du ministère de la Culture / DRAC Bretagne.

Tous les élèves de l’école voient un spectacle programmé par le Théâtre de Poche. Une classe de CE2 suit plus particulièrement les artistes et découvrira le processus de création d’un spectacle.
En septembre, les artistes sont en résidence de création et de répétition à l’école. Des temps de présentation de scènes, voire du spectacle dans son ensemble, sont proposées aux classes de l’école afin de confronter le spectacle à ses premiers spectateurs.
En octobre, les élèves viennent voir le spectacle Pépé Bernique au Théâtre de Poche.
En novembre, les artistes mènent des ateliers de pratique artistique avec les élèves de CE2. Une présentation est prévue (date et horaire à définir) auprès des autres classes de l’école.
Il est également prévu que les élèves de CE2 visitent le théâtre et suivent l’atelier graphisme autour des affiches du Théâtre de Poche.


résidence au théâtre de poche

Du 8 au 14 octobre, Marina Le Guennec, Agathe Halais et Faustine Duval sont en résidence au Théâtre de Poche pour la dernière ligne droite avant les premières représentations du spectacle. Pierre Tual est également présent en tant que « regard bienveillant en jeu et dramaturgie ».

+ d’informations sur Marina Le Guennec


Ateliers-spectacles

Les ateliers-spectacles sont un laboratoire de création accessible dès 6 ans et sans limite d’âge !

Tout au long de l’année, trois comédien·nes-metteur·es en scène donnent rendez-vous chaque semaine à des artistes en herbe. Ensemble, ils explorent le pouvoir d’expression de leur corps et la force évocatrice de textes classiques ou contemporains. Petit à petit, ils font des arbitrages, prennent des décisions et approfondissent le spectacle qui leur plait.

Pendant les vacances d’octobre, un stage sera également proposé par Christelle Kerdavid pour les 13-18 ans.

Le calendrier :

Atelier théâtre adultes

mardi / 20:00 > 22:00
avec Patrice Le Saëc

Ateliers théâtre ados et enfants

mercredi / 14:00 > 15:30 (entre 6 et 10 ans)
avec Julien Caillierez

mercredi / 16:00 > 17:30 (entre 10 et 13 ans)
avec Julien Caillierez

mercredi / 18:00 > 20:00 (entre 13 et 18 ans)
avec Sophie Galle

Stage improvisation et écriture de plateau

à préciser (entre 13 et 18 ans)
avec Christelle Kerdavid

Les inscriptions sont ouvertes ! Pour nous faire parvenir la vôtre, contactez Constance Quillérou.

L’inscription aux ateliers comprend un parcours de spectateur : le PASS pour les adultes et 2 spectacles pour les enfants et adolescents.

Pour tout complément d’information, contactez Constance Quillérou :
09 81 83 97 20
constance.quillerou@theatre-de-poche.com


corinne duval

cabane

 

résidence au théâtre de poche

Nourrie des traversées précédentes, notamment avec le projet Promenades, mené dans des contextes et des paysages humains et naturels très larges, Corinne Duval propose ici comme point d’ancrage la présence au corps comme notre premier espace à rencontrer pour ensuite rencontrer le monde et les autres.
La danse de Cabane est nourrie de son histoire et donne à voir le corps comme un habitat, investit, vivant, une cabane où je suis. En ce sens, le projet s’adresse au jeune public en résonance à la situation du tout petit partant de l’exploration et de la perception de son propre corps pour élargir progressivement sa progression dans le monde.

A partir de l’imaginaire de la cabane, de l’enfance, de la forêt, de l’exploration sensorielle et des appétits de fabriquer un ‘chez soi’, chorégraphe (Corinne Duval) et scénographe (Guénolé Jézéquel) développent une pièce chorégraphique où le corps et le matériel scénographique se répondent et évoluent conjointement pour créer, déformer et recréer des paysages à investir physiquement.

Pendant sa semaine de résidence au Théâtre de Poche, Corinne Duval est notamment accompagnée de Thibault Galmiche et Matthieu Prual pour préciser le travail de création lumière et sonore.

Semaine de résidence : du 29 juin au 3 juillet 2020 / représentations : du 17 au 24 février 2021.

Crédit photo : Freddy Rapin

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marina le guennec / collectif les becs verseurs

pépé bernique

 

info pandémie / covid-19 : cette résidence en établissement scolaire a été reportée à la saison 20-21.
 

résidence à l’école Anne Sylvestre (Dingé)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
La résidence a lieu grâce au soutien du ministère de la Culture / DRAC Bretagne.

Tous les élèves de l’école pourront voir un spectacle programmé par le Théâtre de Poche. Une classe de CE2 suivra plus particulièrement les artistes et découvrira le processus de création d’un spectacle.
Ils viendront d’abord voir le spectacle L’Appel du dehors en octobre. En février, les artistes seront en résidence de création et de répétition à l’école. Des temps de présentation de scènes, voire du spectacle dans son ensemble, seront proposées aux classes de l’école afin de confronter le spectacle à ses premiers spectateurs.
En avril, les élèves de CE2 visiteront le théâtre et suivront l’atelier graphisme autour des affiches du Théâtre de Poche.
Au mois de mai, les artistes mèneront des ateliers de pratique artistique avec les élèves de CE2. Une présentation est prévue (date et horaire à définir) auprès des autres classes de l’école.

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collectif la cavale

l’âge de nos pères

 

résidence au théâtre de poche

Le collectif l a c a v a l e rassemble six artistes venant du théâtre et du cinéma documentaire. L’objectif du collectif est double : s’accompagner mutuellement dans les projets artistiques individuels (écriture, mise en scène ou réalisation) et fabriquer des créations collectives.
Les créations collectives font se rencontrer leurs pratiques et savoir-faire, mais aussi leurs désirs, leurs esthétiques, leurs idéaux, leurs espoirs et leurs convictions. Ils travaillent et imaginent ensemble l’intention, l’écriture, la scénographie, la lumière, la vidéo, le son et la mise en scène.

Leur démarche est documentaire, dans le sens où la matière première de leurs spectacles est issue du réel : Ils vont à la rencontre de personnes et explorent des espaces. Les matières collectées sont ensuite montées, transformées, déformées et réinterprétées.

Le collectif l a c a v a l e a le désir de continuer à expérimenter le mélange des genres entre cinéma documentaire et théâtre. Cette fois, ils.elles décident de se prendre comme sujets de cette création et ainsi de retourner vers eux.elles-mêmes l’expérience qu’ils.elles font vivre à d’autres lors de leurs précédents spectacles.

Les spectateur·trices assistent au laboratoire de création d’un film et à ce qui se joue à ce moment-là. Un moment qui met les protagonistes dans un état de vie puissant, qui leur semble éminent théâtral.
Pour écrire ce spectacle, le collectif prend comme compagne de route ou pièce miroir : Platonov.

semaine de résidence : du 27 au 31 janvier 2020 / ouverture de résidence le V.31 janvier

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Frédérique Mingant / cie 13/10è en ut

sauvage

 

résidence au collège Amand Brionne (Saint-Aubin-d’Aubigné)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
Cette résidence a lieu grâce au soutien du département d’Ille-et-Vilaine.
Après une première année de résidence en 2018-2019, artistes et enseignantes se connaissent bien et adaptent pour 2019-2020 le projet au plus proche de leurs attentes respectives.

Les élèves de 4ème qui vont participer au projet SAUVAGE rencontreront pour la première fois Frédérique Mingant au mois de novembre. Tout au long d’une semaine, elle les mettra en jeu dans des ateliers de pratique théâtrale. Le processus de création pour SAUVAGE repose sur un travail au plateau et d’improvisation. Pour les ateliers avec les élèves, le même processus est utilisé. A partir d’objets qu’ils auront apporté, ils créeront autant de petites histoires qui dresseront un portrait de leur groupe. Frédérique Mingant reviendra ensuite avec son équipe pour répéter une semaine au collège, au mois de décembre.
Les élèves découvriront ensuite le monde du théâtre par l’envers du décor. Ils viendront au Théâtre de Poche pour participer à deux ateliers :
– une visite « jeu de pistes » du théâtre, à la découverte des coulisses, notamment technique
– une initiation au métier de graphisme « crée ta propre affiche », sur la charte graphique de la saison 2019-20.

ouvertures de résidence au collège Amand Brionne de Saint-Aubin-d’Aubigné les V.22 novembre et V.6 décembre 2019

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MoHican

MoHican

 

résidence au théâtre de poche

Depuis 2010, Les Trans et le Théâtre de Poche s’associent pour qu’un groupe de musiques actuelles se produise en Bretagne romantique, en avant-première des Rencontres Trans Musicales de Rennes.

L’an dernier, le projet a évolué et s’est transformé en une résidence de création, co-organisée par Les Trans et le Théâtre de Poche. MoHican est invité à développer son projet artistique sur le territoire. Originaire de Rennes, le groupe fait cohabiter sur scène instruments organiques (batterie, basse, trompette) et sons électroniques pour développer un hip hop teinté de chanson et d’électro-pop. Il bénéficie de plusieurs temps de résidence ; au Théâtre de Poche, au collège Chateaubriand et à l’EHPAD de Combourg, à l’école intercommunale de musique (le SIM).

Ces mêmes musiciens reviennent tout au long de la saison dans ces structures pour y animer des ateliers, touchant ainsi différents publics.

semaine de résidence : du 18 au 20 novembre 2019 / représentation le S.23 novembre

avec Les Trans

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Vincent Collet / Le joli collectif

antigone, une autre histoire de l’europe

 

résidence au théâtre de poche

Le pouvoir est ce terme générique que l’on retrouve à la source des interactions humaines. Multiple, le mot désigne la puissance, le sentiment de capacité, l’organisation humaine ou la prise de décision. Ce terme a été fréquemment analysé sous une forme ternaire :
– chez Montesquieu, qui établit la division contemporaine des pouvoirs (exécutif / législatif / judiciaire)
– dans les sociétés humaines traditionnelles qui établissent une division entre les pouvoirs reliés au passé (le sage), au présent (le chef) et au futur (le barde, le chaman)
– et enfin, par exemple, le sociologue politique Steven Lukes qui établit trois dimensions du pouvoir de contrôle : imposer une décision / éviter certains sujets / influencer idéologiquement.
C’est ainsi que Vincent Collet a décidé d’entamer une étude du pouvoir, plus sensible, moins rationnelle mais qui permettra d’éclairer certains enjeux contemporains essentiels à l’exercice de la démocratie : la prise de décision, l’influence, les valeurs ou la réparation.
Le projet Pouvoir / ou pas a donc été imaginé en triptyque avec 3 créations qui font lien les unes avec les autres.

période de résidence : du 21 octobre au 6 novembre 2019 / représentations les J.7 + V.8 + S.9 novembre 2019

production 19-20 du Théâtre de Poche


justice.s

 

résidence au collège Germaine Tillion (La Mézière)

La résidence d’artistes en établissement scolaire est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
Cette résidence a lieu grâce au soutien du département d’Ille-et-Vilaine.
Après une première année de résidence en 2018-2019, artistes et enseignantes se connaissent bien et adaptent pour 2019-2020 le projet au plus proche de leurs attentes respectives.

Les élèves de 4ème qui participent au projet Justice.s rencontrent pour la première fois les artistes intervenantes (Marie-Lis Cabrières et Fanny Fezans) au mois de septembre. Trois ateliers ont lieu en 2019 pour initier la réflexion.
Des ateliers concentrés sur une semaine (du 10 au 14 février 2020), menés par Fanny Fezans et Carol Cadilhac (en remplacement de Marie-Lis Cabrières) permettent ensuite d’aboutir à une petite forme de spectacle vivant.
Une semaine de répétition pour les 4 comédien·nes de Justice.s était prévue au mois de mars 2020 pour des répétitions en vue de la création future du spectacle. Elle a été annulée à cause de la pandémie de covid-19.

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Fanny Bouffort / Lillico

l’appel du dehors

 

résidence au théâtre de poche

« Parlons de la liberté et de la joie qu’elle provoque, essayons de décortiquer ce sentiment-là.
La liberté est un mouvement d’affranchissement, il désigne ce moment où nous sommes délestés de toutes entraves, un moment où nous sommes vraiment et entièrement vivants.

Regarder le monde à notre échelle avec curiosité et entrain, et non pas comme on nous l’impose. Et si l’on prenait le risque de se délester de ses propres repères, c’est-à-dire de se perdre, et de s’ouvrir ainsi à ce qui arrive.
Prendre le risque de voir, c’est prendre ce qui vient dans l’intensité de ce qui est donné, vécu. Aller tête nue sous l’orage et ne pas être troublé par l’averse si violente soit-elle. Et se confronter à la démesure que chacun de nous entretient en secret.

On vit ce qu’on veut vivre, il faudrait peut-être tout doucement repartir de là. Prendre le temps de s’attarder à démêler ce qui pousse là… comprendre quelles espèces d’herbes folles se mêlent aux cailloux, quelles sortes de racines nous font grandir et quelles autres sont dangereuses.

Et si on prenait nous-même notre destin en main, là maintenant, à 6, à 8, à 10 ans, à 15, à 30, à 60 ans ? Et si, au fond, on était des forces de la nature ? Vraiment ! Et si on faisait tout cela dans la joie ?

Il sera question dans ce spectacle de ce qui tend à s’épanouir, ce qui est contenu sous terre, ce qui sommeille, pour mieux exploser, éclore, s’épanouir, s’émanciper. Et de l’instant décisif où ça émerge, ou ça pète !

J’aimerais travailler sur une forme de retour à l’état sauvage.
J’aimerais travailler sur le sentiment de liberté et la beauté à l’état pur.
J’aimerais qu’on se demande comment déconstruire les schémas classiques standardisés, comment faire éclore ce qui est contenu au fond de chacun de nous et trouver l’audace de sortir de la conformité.
Je veux que ce spectacle ait du cran.

J’aimerais que ce spectacle soit : un éloge à la singularité, et au brin de folie.
Une sortie de terre, une éclosion.
Un jaillissement, un « ECLAT (de rire) ». »

Fanny Bouffort
Octobre 2017

période de résidence : du 30 septembre au 16 octobre 2019 / représentations les S.19 + D.20 octobre 2019

coproduction 19-20 du Théâtre de Poche

avec le festival Marmaille / Lillico

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On ne dit pas j’ai crevé

Création 2021 • à partir de 9 ans • 1h00

Et si on commençait par la fin ? Que se passe-t-il une fois que la machine s’est arrêtée ? Le cœur, la respiration, la pensée. Et qu’on laisse les autres se débrouiller avec leur chagrin, l’organisation d’un dernier au revoir, les émotions en montagnes russes.

Imaginons qu’on regarde ça d’ailleurs, comme un témoin invisible, privé de toutes sensations. Pas de cris, pas de larmes mais un œil nouveau et parfois amusé sur la fin de la vie. Et si on se disait que regarder tout cela en face nous permettrait de mieux vivre ?

Une table en inox, un drap or, une enseigne affichant le mot FIN au-dessus de sa tête, c’est dans cet espace clinique qu’une défunte toute fraiche virevolte. Entre l’annonce de son décès par le médecin, les soins de la thanatopractrice, une visite au funérarium avec le conseiller et la cérémonie d’au revoir, On ne dit pas j’ai creve propose une expérience pour apprivoiser la mort, >accepter de vivre avec, sans pathos, avec joie et résilience.

« Enora Boëlle déroule son spectacle avec cœur en abordant cette fatalité de façon pragmatique. Son entreprise de désacralisation est libératrice et touche le public. L’émotion qui se dégage est palpable de part et d’autre de la scène. Une compréhension mutuelle bouleversante s’opère en laissant les émotions enfouies se libérer. »
Laurent Schteiner – letheatre.online – octobre 2021

Contact :Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


Sac à dos

Création 2021 • du CP au CM2 • 30 min

“Si une fois adulte tu as toujours aussi peur, reviens me voir mais viens me voir à pied”.
Plus de trente ans après cette phrase prononcée par sa maitresse de CE1, Enora prend la route, seule, sac sur le dos. Son chemin, jalonné de rencontres humaines et animales, prend la forme d’un récit initiatique émancipateur qu’elle vient raconter aux enfants qui occupent aujourd’hui sa classe d’hier.

contact : Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


J’ai écrit une chanson pour macgyver

Création 2017 • à partir de 12 ans • 1h00

MacGyver, Brad Pitt, Geena Davis, Leonardo Dicaprio, Metallica, Cindy Crawford, River Phoenix, Céline Dion… Enora Boëlle parcourt ses souvenirs au travers des visages qui tapissaient les murs de sa chambre. Adolescente dans les années 90, elle se remémore avec autodérision et tendresse cette période charnière où l’on s’affirme sous le regard des autres.

« Une pièce bombardée de références pop 90’s où, seule sur scène, Enora Boëlle s’interroge sur cette période charnière de sa vie et ce qu’elle est devenue. Un parcours entre espérances et désillusions où, comme dans la série de TF1, on trouve toujours une solution. »
Bikini, n°38 (p.42)

contact : Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


MOI, CANARD

Création 2017 • à partir de 8 ans • 40 min

Fruit d’une commande d’Enora Boëlle à l’autrice Ramona Badescu, Moi, canard est une réécriture du conte bien connu de tout.es, Le vilain petit canard. Ici, la parole est donnée au protagoniste principal, qui raconte l’histoire de son point de vue. La parole d’un canard en quête de liberté, qui entend bien tracer sa propre route et construire son rapport au monde. Un monde où la poésie du bleu du ciel a la plus grande importance. Enora Boëlle, seule en scène, s’empare du récit du canard et son parcours dans ce monde semé d’embûches. Ce récit physique marqué par des mots et gestes chorégraphiés, dit de façon très juste et évocatrice ce chemin vers soi, libérateur.

« Une adaptation du Vilain petit canard d’Andersen (…) qui laisse une place essentielle à la capacité d’émerveillement du personnage : en quête de lui-même et de sa liberté, ce canard-là pose un regard de poète sur la nature qui l’entoure. Il décrit avec délicatesse et minutie aussi la bien la beauté que le froid qui mord. C’est avec la même précision que l’interprète, seule en scène, se glisse dans les plumes de ce canard, avec pour tout artifice le mot et le geste. »
Françoise Sabatier-Morel, TTT, Télérama, le 11 janvier 2020.

contact : Elisabeth Bouëtard, chargée de diffusion
09 81 83 97 20 | elisabeth.bouetard@theatre-de-poche.com


JUSTICE.S, LE GRAND TOUR

Création 2023 • tout public • 1h00 environ

Pour finaliser cette trilogie sur le Pouvoir, j‘aimerais comprendre la façon dont la notion de justice est apparue, à quelle nécessité elle répond.
La justice est souvent perçue comme une notion grandiloquente et éloignée de chacun. A contrario, je souhaite saisir comme ce sentiment est façonné par l’intimité, la géographie, l’histoire d’une communauté sur un même territoire.
J’imagine tout d’abord ce projet comme un état des lieux du besoin de justice dans différents endroits du monde : mon intuition est qu’il existe des liens entre la façon dont les gens graduent l’injustice dans leur vie personnelle et la façon dont ils imaginent l’avenir de leur état et de leurs institutions. Il est question de saisir quels sont nos attachements, au sens développé par Bruno Latour avec les cahiers de doléances, de ce à̀ quoi l’on tient, de ce qui nous retient et de la façon dont on l’accepte. Cette conversation sera présente en filigrane avec chaque personne que notre groupe rencontrera.
– Vincent Collet –

JUSTICE avec un « S ».
Le projet JUSTICE.S a pour ambition de nous donner plusieurs visions, plusieurs approches de la notion de justice en déployant à la fois une installation vidéo immersive et une pièce de théâtre.

Entre 2019 et 2022, les 4 co auteurs-interprètes de cette nouvelle forme du triptyque POUVOIR / OU PAS réalisent ainsi 6 films documentaires en partant à la rencontre des habitants de 6 pays différents. Par le biais de cette installation, ils nous offrent toutes leurs interrogations et retours sensibles sur le sujet dans une approche anthropologique et nécessairement subjective de la justice et du droit :
– en Bretagne (France) : qu’évoque la notion d’équité dans notre voisinage ?
– à Genève (Suisse) : comment la notion de justice est-elle perçue sur ce territoire phare de la neutralité diplomatique mais aussi l’un des plus riche du monde ?
– à Bruxelles (Belgique) : quelles contradictions traversent cette ville, creuset de la bureaucratie européenne, des combats émancipateurs et laboratoire du vivre ensemble ?
– au Québec (Canada) : comment, dans cette région juridiquement unique au monde, se concilient le code civil napoléonien, la common law britannique et le droit des Premières Nations ?
– en Nouvelle-Calédonie : comment faire justice dans une société multiculturelle ?
– en Grèce : comment vit-on aux frontières de l’Europe, où la crise migratoire de 2021 succède à la crise financière de 2015 ? Que sont devenus les manifestant·es de la place Syntagma et leurs combats ?

L’installation immersive réunissant ces différents points du monde, intitulée JUSTICE·S, cartographie sensible, invite le public à voyager entre les multiples témoignages et prismes de la notion de justice.

Pouvant servir de décor à de courtes performances, elle rend aussi visible le travail de recherche qui sert de terreau dramaturgique à la création du spectacle en 2023.

Contact : Florentine Busson
+33 (0)6 33 35 64 34 | florentine.busson@theatre-de-poche.com


ANTIGONE, UNE AUTRE HISTOIRE DE L’EUROPE

Création 2019 • tout public • 1h00

Que savent les dirigeants que nous ne savons pas ?

ANTIGONE, une autre histoire de l’Europe est une pièce-débat qui, au-delà de l’antichambre de la tragédie, interroge l’avenir de la Cité et notre capacité à comprendre les enjeux de la politique actuelle. Inspiré de la pièce de Brecht, cet épisode questionne au plateau le corps du pouvoir dans l’urgence de l’action.

Inclus dans une réflexion globale sur l’exercice du pouvoir, ce spectacle questionne plus précisément la politique du 21ème siècle, et les instances de l’Union Européenne, qui, tout en étant essentielles, n’en paraissent pas moins obscures. Dans ce lieu supra gouvernemental, où se situe le pouvoir ? Comment déterminer la justesse de l’action de l’exécutif ? Comment se réapproprier ces questions ?

Les 4 auteurs-interprètes de la pièce tentent ainsi de saisir les enjeux de l’exécutif et ses doutes aujourd’hui : les influences, les lobbys et les motivations du personnel chargé de la gouvernance. Pour se faire, ils ont été, tel Antigone dans le palais du roi Kréon, observer les coulisses de Bruxelles. A l’histoire d’Antigone refusant le diktat de Kréon se mêlent, dans la pièce, des extraits d’interviews réalisées avec plusieurs interlocuteurs des institutions européennes (députés, lobbyistes, membres d’ONG…)

Ainsi, forts de toutes ses expériences, les auteurs-interprètes convient le public à un véritable « marathon du politique ». Qu’est-ce qui trouble et anime les dirigeants d’un pouvoir en pleine crise, dans les discussions off ou dans les échanges publics – parfois violents ?

Empruntant à la pratique du cirque, les quatre comédiens mettent littéralement en scène « le corps du pouvoir » par une succession de jeux de confrontation et d’agilité, pour mieux faire émerger les corps en prise avec l’urgence de la décision, la maîtrise, le déplacement, le combat.

Spectacle tout public à partir de 14 ans
Durée : 1h

Contact : Florentine Busson
+33 (0)6 33 35 64 34 | florentine.busson@theatre-de-poche.com


AVEUGLES, OU COMMENT SE DONNER DU COURAGE POUR AGIR ENSEMBLE

Création 2018 • tout public •1h00

4 personnages sur scène, une direction à prendre, pas de guide…comment avancer ensemble sans boussole ?

AVEUGLES, ou comment se donner du courage pour agir ensemble s’inspire autant du petit exposé de Yona Friedman (Comment vivre avec les autres sans être chef et sans être esclave ?) que de la pièce de Maeterlinck où un groupe se perd en forêt et attend le retour de son guide. Une fable écrite au plateau où les acteurs/personnages affrontent leurs doutes et leurs propres fonctionnements pour avancer ensemble et organiser une démocratie embryonnaire.

AVEUGLES, ou comment se donner du courage pour agir ensemble constitue le premier volet du triptyque POUVOIR / OU PAS. Il questionne le pouvoir en tant que sentiment de capacité, de possibilité d’organisation au sein d’un groupe social réduit (association, conseil municipal, famille).
C’est une écriture collective à 4, une aventure qui prend sa source dans des expériences vécues, en milieu naturel notamment. Il a donné une fiction sur scène où l’on voit 4 personnages tenter de trouver « comment faire pour faire ensemble ».

Spectacle tout public à partir de 14 ans
Durée : 1h

Contact : Florentine Busson
+33 (0)6 33 35 64 34 | florentine.busson@theatre-de-poche.com


Vincent Voisin

carnet de poche

 

résidence au théâtre de poche

Au bout de 11 ans d’investigation, de questionnement, de compilation d’archives, Vincent Voisin est accueilli au Théâtre de Poche pour affiner sa première mise en scène : Carnet de Poche. Au-delà d’une enquête (toujours en cours) sur le journal intime d’Henriette LM, Vincent Voisin recherche le sens de nos existences, ce qu’on laisse dernière nous, ce qui tombe dans l’oubli…

« Bonjour, je m’appelle Vincent Voisin. Je suis comédien, je suis né à Rennes le 30 janvier 1974. J’ai donc 43 ans. Ce matin en me réveillant je me suis rendu compte que j’étais arrivé à plus de la moitié de ma vie. Sachant que l’espérance de vie en France pour un homme est de 79,3 années, et si on additionne deux fois 43… je suis donc probablement arrivé à plus de la moitié de ma vie. Que faire du temps qu’il me reste? En 1999 à la braderie St-Martin de Rennes, a été retrouvé un carnet. C’est un journal intime, celui d’Henriette L M. Une parfaite inconnue à mes yeux. Depuis avril 2007, j’ai décidé de mener une enquête sur Henriette et son journal. Voici donc le résultat de ces dix années d’investigations. »

Issu de la seconde promotion de l’école du TNB, il a travaillé entre autre avec Giorgio Barberio Corsetti, Jean-Paul Wenzel, Matthias Langhoff, Laure Wolf. En 2000, il rencontre le Théâtre des Lucioles et participe à plusieurs créations sous la direction de Pierre Maillet et Mélanie Leray. Entre 2003 et 2008 il forme un duo avec Stéphanie Marquet proposant de nombreuses performances au sein du collectif H.A.L.O à Montpellier.Depuis 2011, il est interprète sur plusieurs spectacles du Joli collectif sous la direction d’Enora Boelle et Vincent Collet. Il est aussi assistant à la mise en scène sur les deux dernières créations de Mélanie Leray.

période de résidence : du 3 au 22 septembre 2018 / représentations les J.29 + V.30 novembre + S.1er décembre 2018


Mikaël Bernard / Cie à corps rompus

We will get what you need

 

résidence au théâtre de poche

Travaillant sur la question de la communauté au sein de notre société par le biais d’une réécriture des Métamorphoses d’Ovide avec le dramaturge italien ricci/forte, Mikaël Bernard et son équipe composent des interludes par des écritures de plateau. Bien que rien ne soit définitif et qu’ils testent encore plusieurs pistes de travail, une composition se dessine.

« Le prélude : un conte de fées où un père nomme ses huit fils du nom des couleurs de l’arc-en-ciel qui apparait après l’orage : ROSE, ROUGE, ORANGE, JAUNE, VERT, TURQUOISE, BLEU et VIOLET…
ROSE et TURQUOISE par un revers de fortune quitteront la famille laissant leurs six frères composer les couleurs du drapeau arc-en-ciel.

Les mouvements : chacune des six couleurs incarne une figure de nos M.É.T.A.M.O.R.P.H.O.S.E.S, d’Orphée à Tirésias en passant par Narcisse, … etc. ceux-ci étant des personnes réelles et non pas des ‘‘personnages’’ : six mouvements textuels composés de mono/dialogues.

Les interludes : il s’agira des errances des deux personnages ROSE et TURQUOISE, histoires visuelles et sonores, ponctuant, rythmant la dramaturgie textuelle, traversant les questions de commémoration, d’exclusion, etc. au sein des communautés.

Le postlude : la réunion de l’ensemble des couleurs pour former l’arc-en-ciel actuel. »

Mikaël Bernard se familiarise avec la scène grâce aux assistanats qu’il réalise en parallèle de ses études. Il a ainsi pu assister des artistes comme David Bobée, Éric Lacascade ou encore Thomas Jolly. Ce sont ces expériences auprès de metteurs en scène reconnus qui lui donnent envie de créer sa compagnie : À Corps Rompus. En parallèle de ses projets, il travaille auprès de Thomas Jolly ou le Théâtre des Lucioles comme assistant à la mise en scène.

période de résidence : du 24 au 29 septembre 2018

+ d’informations sur Mikaël Bernard 


Cie L’unanime

panoramas

 

résidence au théâtre de poche

« Nous travaillons ensemble depuis notre rencontre à l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg. Nous avons monté la compagnie l’Unanime dans la volonté d’explorer ensemble les possibles inhérents à la scène et au spectacle vivant.

Nous envisageons le spectacle comme une forme d’expression extraordinaire, à la croisée entre la musique, les arts visuels et la performance physique.

Nous nous intéressons à la frontière ténue entre le vrai et le faux, à l’impossible, l’inconcevable, l’incroyable qui se produisent dans le réel, et qui poussent toujours à repousser les limites de l’imagination. Nous partons de constats, nous nous racontons des histoires, nous nous laissons guider par des intuitions.

Nous voulons créer des formes vives, accueillantes, réfléchies, drôles, intrigantes comme un feu en activité, colorées comme un coucher de soleil. Nous étions artistes associés au Vivat, scène conventionnée danse et théâtre à Armentières pour la saison 2016-17. Nous faisons partie du « Gang » des artistes associés du Vivat pour la saison 2017-18. »

accompagnement croisé

Le Théâtre de Poche, La Paillette – Rennes, le TU-Nantes et le Cargo – Segré soutiennent la Cie l’Unanime pendant 2 saisons afin de favoriser la visibilité de ses projets artistiques en Bretagne et Pays-de-la-Loire.

période de résidence : du 8 au 15 octobre 2018 / représentations les V.19 + D.21 octobre 2018

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Marion Sage

grand Tétras

 

résidence au théâtre de poche

Le point de départ :
« Jean, c’est le prénom de mon grand-père maternel né en 1932. C’est aussi le prénom d’emprunt d’un danseur allemand des années trente, Hans Weidt, s’exilant en France pour échapper au régime nazi. Il y a sept ans, j’ai trouvé des photographies de ce danseur aux archives de la danse à Leipzig et j’ai réalisé une thèse sur son parcours d’exilé politique et sur son geste critique. Il ne reste aucune photographie de mon grand-père jeune ; envoyé à la guerre d’Algérie, il en revient muet sans transmettre les horreurs commises. Militant communiste, le danseur Jean Weidt exerce son corps à travers ses différents métiers d’ouvriers ou d’agriculteurs (décharger les caisses des bateaux amarrés, travailler à l’usine, jardiner chez les gens…). Son geste dansé est travaillé par des tâches répétitives physiquement rudes. Il préfère le grand air et la vie prolétaire à l’enfermement du studio qu’il trouve trop individualiste et bourgeois. Mon grand-père Jean était paysan et mettait le cidre en tonneaux. Jean Weidt n’a pas fait de formation de danseur mais s’est formé comme jardinier. »

A partir de ces archives photographiques, Marion Sage et Anne Lepère (créatrice sonore) sont allées glaner différents témoignages, gestes issus des métiers de la terre. Grâce à tous ces matériaux, elle vont explorer le lien entre le monde végétal et l’anatomie du corps humain pour faire naitre une danse pouvant peut-être évoquer certains archétypes de la culture paysanne médiévale mais toujours de façon fantomatique, en filigrane, en voie de disparition.


Après une formation chorégraphique à l’Abbaye de Royaumont en 2015-2016, elle mène une recherche au Vivat (Armentières) dans le cadre du dispositif « Pas-à-pas » de la Drac Hauts-de-France en 2016-2017. En 2017-2018, elle obtient l’accompagnement Happynest, plateforme de soutien à l’émergence artistique, sous la direction du collectif de théâtre Superamas. Suite à l’obtention d’un Master en danse à l’Université Paris 8, elle suit la formation doctorale en Tanzwissenschaft à la Freie Universität de Berlin en 2010-2011. Parallèlement, elle performe dans différents projets de la plasticienne Lynda Amer Meziane. En 2011, elle obtient un contrat doctoral à l’Université de Lille. En 2017, elle termine sa thèse intitulée Critiques de danse et danses critiques dans la France des années 30 sous la codirection d’Anne Boissière et d’Isabelle Launay. Actuellement, elle enseigne au sein du département danse de l’Université de Lille en tant qu’ATER. Depuis 2013, elle assiste des chorégraphes sur leurs processus de création (Thibaud Le Maguer et Danya Hammoud).

période de résidence : du 22 octobre au 4 novembre 2018

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Lucien Fradin

Wulverdinghe

 

résidence au théâtre de poche

« Wulverdinghe est un village situé dans les Flandres françaises.
Wulverdinghe est une nouvelle tentative de s’intéresser au monde en partant de l’intime. Après Eperlecques, dans lequel je racontais mon adolescence, je prends un nouveau village prétexte, celui cette fois de ma grand-mère.
Faire entrer le récit intime dans la Grande Histoire est l’un de mes axes de travail. Ma Mamie est née en 1939, elle est mon lien le plus direct avec cette Histoire que je n’ai pas connu. Ma grand-mère est catholique, rebouteuse et pratiquante du Reiki. Elle ne se reconnaît en rien dans les luttes de la Manif pour tous et autres Civitas. Avec Wulverdinghe, je cherche à comprendre comment les mêmes croyances peuvent engendrer des rapports au monde différents.
Dans ma rue lilloise, il y a un an environ est apparu le tag suivant :
« Les sorcières contre l’impunité policière ». Les sorcières sont de retour.
De nombreuses féministes se réapproprient ce mot, comme les LGBT le mot « queer », une façon de retourner le stigmate, d’en faire un outil de lutte contre les dominations. On a pu entendre le slogan : « nous sommes les descendantes des sorcières que vous n’avez pas réussi à brûler ». Alors ma grand-mère serait une sorcière catholique. Dans les Flandres françaises, dans lesquelles se trouvent Wulverdinghe, les rebouteux et rebouteuses sont nombreux.ses, on les visite encore mais en cachette. Leurs pratiques sont un savant mélange entre pratiques païennes et prières catholiques : des rebuts peut-être de la sorcellerie.
Depuis Eperlecques, je me questionne sur une esthétique de la bienveillance. Comment emmener les spectateurs.trices vers une histoire où tout peut être dit ? Comment ne plus jouer pour celles et ceux avec qui on est déjà d’accord mais aussi pour tous les autres ? De quelle manière l’écriture théâtrale peut-elle devenir un espace de réconciliation ?
Il s’agit alors de ne plus penser la sorcière comme une figure malveillante, mais une personne cherchant à trouver dans son environnement ce qui peut résoudre des problèmes : les plantes, les incantations, les cérémonies en groupe, etc. Et voir ensuite comment je peux à mon tour m’approprier cette façon d’être au monde.
Dans son ouvrage Rêver l’obscur. Femmes, magie et politique, Starhawk propose des rituels mystiques mais aussi des façons d’organiser la parole dans les groupes, d’utiliser la bienveillance comme outil politique, de résister de manière pacifiste. Cette féministe anti-nucléaire étasunienne des années 80 offre alors une nouvelle image de tous les biais par lesquels peuvent passer les pratiques de « sorcières » ».
– Lucien Fradin

 

période de résidence : du 3 au 12 décembre 2018 / représentations les J.7 + V.8 + S.9 mars 2019

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Céline Cartillier

champ constant

 

résidence au théâtre de poche

« Au début du travail de recherche, je découvre l’épisode d’une série télévisée réalisée par Anne-Marie Miéville et Jean-Luc Godard en 1976 intitulée Six fois deux. Dans l’épisode « 1b », Jean-Luc Godard interviewe un agriculteur prénommé Louison dont la parole relate entre autres les gestes qui rythment son travail, la situation économique des agriculteurs, leur soumission aux normes… Et tout particulièrement dans la seconde moitié du film, Louison s’exprime sur l’absurdité de la propriété des sols, qu’elle soit individuelle ou qu’elle soit collective.

A la découverte de ce document, je fus saisie par le contenu de la parole de Louison, élaborée sur le vif, par son analyse et sa lucidité, précise, engagée mais semblant se refuser à jeter des conclusions dogmatiques. Les constats qu’il établit au fil de l’interview m’apparaissent à la fois parsemés d’indices de l’époque à laquelle ils furent émis – le milieu des années 1970 -, à la fois contemporains des temps que nous vivons et probablement valables dans les années à venir. J’ai été touchée également par la prosodie de la parole de cet homme, par sa musicalité, son débit, son rythme, son timbre.

Ainsi, j’ai décidé d’apprendre des morceaux choisis du discours de Louison, de son contenu comme de son phrasé et de sa prosodie, pour en faire l’ouverture de Champ constant. A travers la pratique d’interprétation de sa parole, je me suis trouvée face à ces interrogations : que veut donc dire s’imprégner de la parole (sens et mélodie du discours) de cet agriculteur et de la rendre dans un contexte de représentation ? Comment la servir au plus près de sa source sans pour autant faire un exercice d’imitation ? Comment devenir le transistor du discours de Louison, de ce document ? » – Céline Cartillier

De cette intrigue initiale, Céline Cartiller est partie à la rencontre de nombreux agriculteurs pour concevoir un projet chorégraphique mêlant les lois, les usages, les gestes et les croyances lié au travail de la terre.

période de résidence : du 2 au 15 janvier 2019 / représentations les V.8 + S.9 février 2019

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le parcours « spectateur·rice »

Nous accueillons des groupes scolaires en soirée et sur des représentations réservées aux élèves, en journée. Pour accompagner la venue des élèves aux spectacles, nous proposons aux enseignants de composer un parcours avec plusieurs rendez-vous :

intervention en classe de la médiatrice culturelle
pour préparer les élèves à leur venue au théâtre

visite du théâtre
pour découvrir son histoire, ses coulisses, ses métiers

rencontre avec les artistes
pour comprendre le processus de création d’un spectacle

Des dossiers pédagogiques sont également disponibles pour que les professeurs s’emparent des enjeux du spectacle et les approfondissent ensuite avec leurs élèves.

Pour tout complément d’information sur les projets d’éducation artistique et culturelle, contactez Lisa Fouché :
09 81 83 97 20
lisa.fouche@theatre-de-poche.com


la résidence d’artistes

La résidence d’artistes est un dispositif qui permet à une équipe artistique de développer un projet de création dans un espace particulier : l’établissement scolaire. Artistes et élèves se rencontrent et s’influencent réciproquement.
Cette résidence a lieu grâce au soutien du ministère de la Culture / DRAC Bretagne.

Ce projet de résidence se construit sur deux temps forts au sein de l’établissement avec une équipe artistique :
– 1 semaine de « résidence recherche » où les artistes travaillent sur leur projet de création au sein d’un espace dédié dans l’établissement et au cours duquel les élèves seront invités à venir voir un temps de travail.
– 1 semaine d’ateliers de pratiques artistiques avec les élèves dirigés par les artistes. (1 classe concernée)
Par le biais de ce format, un « parcours spectateur.rice.s » est également intégré, afin de proposer à l’établissement d’emmener plusieurs classes à différents spectacles au cours de l’année sur des temps scolaires.

résidence à la MFR – saint-aubin-d’aubigné
patrice le saëc / françois lepage / alexis fichet 
2021-2022

Les élèves de 3ème de la MFR (Saint-Aubin-d’Aubigné) participent au projet Contre-Nature.
Après une première rencontre avec l’univers du théâtre à l’occasion de la présentation du spectacle On ne dit pas j’ai crevé au Théâtre de Poche (octobre 2021), les élèves découvrent le processus de création artistique au cours d’une semaine (décembre 2021) où Partrice Le Saëc, François Lepage et Alexis Fichet sont au travail dans leur établissement.
En janvier, les élèves font eux-même l’expérience du processus de création au travers de différents ateliers de pratique, en théâtre, écriture et photographie. À l’issue de cette semaine d’ateliers, les élèves présenteront le résultat de leur travail devant leurs pairs.


jumelage avec le lycée Bel Air

Après plusieurs projets courts, les équipes du lycée et du théâtre ont souhaité aller plus loin et faire l‘expérience du jumelage.
Le jumelage est un partenariat qui se construit sur plusieurs années et qui permet d’infuser l’art théâtral au sein de l’établissement scolaire.
Chaque année, deux classes sont invitées à participer à des “semaines en immersion”, semaines où les cours sont banalisés pour que les élèves s’immergent dans la pratique théâtrale, dans des conditions professionnelles, et créent une petite forme artistique.

Saison 21-22
Une classe de 2nde Logistique sera accompagnée par Enora Boëlle et Marine Prunier pour travailler autour de la notion de rituel, en lien avec On ne dit pas j’ai crevé.
La classe de 2nde Carrosserie sera accompagnée par Ondine Cloez et Anne Lenglet pour travailler en lien avec L’Art de conserver la santé, peut-être autour du repas et du chant… !

Saison 20-21
La classe de TCA (terminale carrosserie) a été accompagnée par Jean Le Peltier. Ensemble, ils ont créé une petite forme mêlant chorégraphie, témoignages oraux, manipulations d’objets, avec costumes et éléments de décors provenant de l’atelier de carrosserie.
La classe de 2nde CTRM (conduite transport routier marchandises) a été accompagnée par Sofia Teillet et Charly Marty. En échos au spectacle De la sexualité des orchidées, les artistes ont fait travailler les élèves sur un format de conférence-spectacle, avec un PowerPoint. Les élèves ont dû creuser un sujet de leur choix (l’équitation, les courses de moto, la chasse, le tuning, les flamants roses…) et l’exposer, sur fond d’une image surprise, proposée par l’artiste.