Les Kitschenette’s
Ce pétaradant sextet normand s’est donné une mission : faire revivre sur scène les 60’s frenchies, avec un net penchant pour les héros antiyéyés (Nino Ferrer, Ronnie Bird, Serge Gainsbourg, Brigitte Bardot, mais aussi d’autres beaucoup moins connus : Monique Thubert, José Salcy, Chantal Kelly, Pussycat ou Norman Gagman Gang…). Les Kitschenette’s sont un antidote à la sinistrose, un bond pop et joyeux à travers le temps.

Ce trio enivrant distille un blues rural issu du Memphis des années 30 et des contrebandiers de la prohibition. Leur son décape comme de l’alcool de maïs et résonne comme un fond de cruche terreuse. Du Memphis Jugband à Sonny Boy en passant par Leadbelly, les Wacky Jugs revisitent des standards oubliés et composent dans le style.
Ils ont un son croustillant bien à eux, mélangeant l’harmonica, la mandoline et la contrebasse et trimbalant l’ambiance de la prohibition et du blues qui se danse.

Solange la Frange
Trio suisse, né en 2002 d’un couple de DJ efficaces et audacieux, Solange la Frange passe plusieurs années à sillonner la Suisse romande en mélangeant les genres – rythmes brutaux et beats groovy, riffs ardents et chants bestiaux. Très vite, ils deviennent connus pour leurs sets fiévreux, attentats festifs où l’exigence qualitative côtoie la performance scénique et embrase les dancefloors.
Les concerts de Solange la Frange sonnent comme des rafales de sueur et d’amour pour faire danser les foules !


Hush Hush
Dernière incarnation de l’artiste américain Christopher Kline, activiste de la scène underground berlinoise depuis ces 5 dernières années sous différentes formes, Hush Hush est un Hit Machine à lui tout seul mélangeant R&B, soul, dance, et autres étrangetés vintage dans un show de pure folie.
Après avoir tourné en Europe et aux États-Unis avec Yeasayer, Hush Hush poursuit scène après scène une mutation totale de l’icône pop, véritable objet de culte.

Rhum for Pauline est la rencontre de quatre Nantais issus de la génération «peer-to-peer», s’inspirant autant d’obscures faces B soul des années 60, que du classicisme pop dont Girls et Real Estate ont repris le flambeau.


Le regard résolument tourné vers l’autre côté de l’Atlantique, ce quatuor, qui compte dans ses rangs le batteur de Minitel Rose et le bassiste d’Elephanz, ne dissimule pas un amour immodéré pour la musique californienne.

Trio rennais, originaire de Clermont-Ferrand, formé en 2005 et composé de Julien Chevalier, Benoît Lauby et Paul Loiseau, La Terre Tremble !!! aime confronter les genres. On pourrait qualifier leur musique de folk-rock artisanal et sismique, pop bancale et cubiste, tribalisme électrique, lyrisme d’opéra baroque… ou peut-être plus simplement de variété !


La Terre Tremble !!! se fait remarquer par son inventivité et un songwriting populaire passé à la moulinette.

Quels liens entretiennent le conte et la marionnette ?
Simon Delattre répond à cette question d’une manière singulière avec cette petite forme pour un chirurgien et une marionnette. À partir de matières textuelles recueillies sur internet se trame la mythologie contemporaine d’une icône désuète, triste figure à l’énorme poitrine qui passa son existence dans les blocs opératoires : Lolo Ferrari.


Simon Delattre
Après un baccalauréat littéraire option Arts plastiques, Simon Delattre entre au Conservatoire National à Rayonnement Régional de Rennes pour y suivre les cycles 2 et 3, puis, enchaine avec une Licence 3 Arts du spectacle à l’université de Rennes. En 2008 il intègre l’École supérieure nationale des arts de la marionnette de Charleville-Mézières et en sort avec les félicitations du jury en 2011. Solo Ferrari est son premier solo.

Le danger est partout ! Dans une société selon laquelle nous pouvons tout prévenir et contrôler, le contraire est prouvé pratiquement chaque minute quelque part. Sauf peut-être au théâtre, où tout est préparé et répété dans les moindres détails… À moins que…


Conçu sous le signe de l’inattendu, Coalition enchaîne, avec un cynisme réjouissant, une suite de scènes improbables qui laissent planer au-dessus des têtes la sensation d’un danger imminent. Les deux collectifs bruxellois: Tristero (flamand) et Transquinquennal (français) nous emmènent de surprise en surprise dans une atmosphère surréaliste et nous invitent, dans un délicieux inconfort, à nous interroger sur le hasard et la nécessité.


“Une pièce brillament hilarante autour de la peur et de l’accident.”
Libération


Transquinquennal
Transquinquennal, collectif théâtral bruxellois, travaille depuis plus de dix ans sur le quotidien, la matière vivante et contemporaine, en collaboration avec des auteurs (Philippe Blasband, Eugène Savitzkaya, Rudi Bekaert) ou seuls. Dans une pratique collective où chacun est dépositaire de l’œuvre et de son sens, Transquinquennal questionne l’“ici et maintenant” du théâtre, le présent de la représentation et la multiplicité de ses formes, au travers de créations qui sont autant d’idées, de concepts, de défis lancés à eux-mêmes et aux spectateurs.


Tristero
Tristero est un collectif bruxellois de théâtre au parcours éclectique. Ses diverses productions appartiennent souvent à un répertoire nouveau ou inconnu et proposent des comédies étonnantes et bien ficelées, des adaptations de textes en prose réalisées par le collectif lui-même, mais aussi du théâtre de mouvement ou des formes hybrides. Le collectif les transpose de manière singulière en une expérience théâtrale s’adressant à un large public, sans jamais sombrer dans le divertissement pur. Le résultat donne des spectacles intelligents et drôles, avec une pointe de causticité.


Découvrez L’un d’entre nous, une nouvelle création commune Tristero – Transquiquennal au Théâtre de Poche les 31 janvier, 1er et 2 février 2013 en association avec Les tombées de la nuit – Rennes.

L’histoire racontée est celle de Bojan, un jeune garçon de seize ans accusé de vol et jugé au tribunal de Rennes. La preuve qui le condamne est infaillible : il a été pris « la main dans le sac ». Mais les choses ne sont jamais aussi faciles… et un avocat vous dira que toute vérité, non démontrée, n’existe pas. On se demandera alors : Qu’est-ce qu’être coupable ? Qu’est-ce qu’une main ? Qu’est-ce que la réalité ?


Pour Karelle Ménine, il s’agit ici d’interroger nos certitudes et de chercher une autre façon de raconter une histoire. En multipliant les sources et les pistes et avec pour support les illustrations de Mirjana Farkas, La main dans le sac nous invite, non sans malice, à douter de nos évidences et de notre propre jugement dans un subtil jeu de langage.


Karelle Ménine
Karelle Ménine, après plusieurs années comme journaliste-reporter à France Culture et la Radio suisse romande, « quitte le métier » en 2008 pour se consacrer à son travail d’écriture, à la création de performances et d’installations sonores. Elle poursuit aujourd’hui une collaboration journalistique ou de reportage, en indépendante, auprès de différents médias. Régulièrement invitée au Festival d’Avignon (Sujets à Vif, blog sonore…) elle y anime depuis 2009 les Conversations de l’École d’art. Elle est actuellement résidente à L’L de Bruxelles, lieu d’accompagnement et de recherche de la jeune création, également artiste résidente au Transthéâtre Grü de Genève et collabore avec les chorégraphes Olivia Grandville, Thierry Thieu Niang, Daniel Larrieu, ou encore avec le signaléticien Ruedi Baur.

C’est l’histoire d’un royaume qui dépérit parce que sa reine s’ennuie. La Reine Molle est grosse, autoritaire, tyrannique et malheureuse. Elle a tout mais veut mourir… Alors Jacqueline, qui est à la fois sa soubrette, sa petite amie, sa femme, sa fille, et dévouée, décide d’organiser un concours pour divertir la reine et sauver le royaume. Défile toute une galerie de personnages qu’elle tuera selon son bon vouloir, qui ressusciteront quand bon leur semblera, se quitteront, s’aimeront et se réconcilieront. Jusqu’à ce que Dieu et Jeanne d’Arc s’en mêlent…

 
Ces trublions nous plongent dans un conte parodique pour adultes et adolescents inspiré du mouvement punk des années 70 et offrent une vision du monde déjantée où chacun à le droit d’être ce qu’il souhaite.


« Ce spectacle est un des grands éclats de rire de cette saison et cache, derrière son apparence de joyeux foutoir, une formidable rigueur dans la mise en scène et dans le jeu.”
Le Soir


On voit ta culotte madame Véro
Le collectif On voit ta culotte madame Véro est né d’une rencontre humaine et artistique entre plusieurs étudiants lors de leur formation au sein de la section interprétation dramatique de l’Institut National Supérieur des Arts du Spectacle (INSAS) à Bruxelles. Ce collectif d’acteurs s’est construit autour de l’envie commune de créer un espace de liberté, dans lequel chacun peut s’amuser à changer de rôle, de place, d’emploi. Ceux-ci varient au fil des créations et ce afin de privilégier le questionnement, de diversifier les axes de recherche personnelle et d’explorer les différents métiers s’articulant autour du théâtre : acteur, metteur en scène, scénographe, auteur, éclairagiste, musicien, etc.


Le collectif a présenté Ouasmok ? de Sylvain Levey mis en scène par Laurent Micheli au Théâtre de Poche en février 2012.

Issus de la 17ème promotion du Centre national des arts du cirque en 2006, Pierre Déaux et Mika Kaski explorent avec jubilation et une bonne dose d’absurde des disciplines qu’ils n’ont jamais pratiquées. Portés, clown, acrobaties, hula-hoop, chansons, peaux de bananes, grains de raisin, cuillères en bois, perruques, coussins péteurs et Malabar… ils expérimentent à tout-va à la recherche du « geste con » !


Cobayes de leurs propres recherches dans cet univers de tentatives farfelues, ils essaient de répondre à la question de l’exploit face au cirque et de provoquer chez le spectateur des réactions instinctives et primaires aux situations les plus grotesques.


« Cirque du fou rire, de la farce et de l’attrape, du croc-en-jambe et du vilain tour, de la blague bonne ou mauvaise, Le Grain s’attèle à une question ancienne, récurrente et universelle : la connerie. »
Dernières Nouvelles d’Alsace


Pierre Déaux
Dans le travail de Pierre Déaux, théâtre et cirque sont étroitement liés. Diplômé à la fois du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris et du Centre National des Arts du Cirque, il interroge le théâtre pour mieux révéler le cirque et réciproquement. Au cirque, il a participé au cabaret de fin de la 17ème promotion du CNAC Toto Lacaille (tournée sous chapiteau en 2006), a travaillé avec Nikolaus dans Raté-Rattrapé-Raté de 2007 à 2009, et a été regard extérieur du spectacle Miettes de Rémi Luchez en 2008 et en 2011 pour la dernière création de la compagnie Un loup pour l’homme Face Nord.


Mika Kaski
Finlandais, Mika Kaski commence à faire du cirque à l’Académie des Arts du Cirque de Turku (Finlande). Travaillant le clown et le trapèze en duo parmi d’autres disciplines, il se spécialise en équilibres sur les mains, notamment sur des cannes. Il continue sa formation en France au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne où il rencontre Pierre Déaux. Il participe au cabaret nomade de fin d’études Toto Lacaille, et continue son parcours artistique avec Nikolaus, Raté-Rattrapé-Raté, François Verret, Cabaret en 2008, Jean-Baptiste André, Qu’après en être revenu en 2010 et Séverine Chavrier, Plage Ultime, présenté lors du dernier Festival d’Avignon en juillet 2012.

STREET SHOW !
Un spectacle drôle et étonnant qui réunit la grâce et la douceur mais aussi la force. Et comme dans tout bon spectacle de rue, le danger sera au rendez vous. Public, rassurez-vous : votre vie ne sera pas mise en péril…


CRACHE-CŒUR
Un vagabond arpente les rues à la rencontre de qui sera sur son chemin. Trimbalant avec lui des bribes de son passé, les fantômes de son présent et ses espoirs futurs, il manipule des bûches… et des haches. Inventions ? Souvenirs ? Il raconte inlassablement son invraisemblable histoire teintée de rêve, d’illusions et de drames dans une rencontre au sommet entre le cirque et le bucheronnage.
Attention objets volants coupants très identifiés !


Maxime Dautremont
Après treize ans d’apprentissage amateur intense à l’Ecole de Cirque de Bruxelles, Maxime Dautremont suit la Formation préparatoire aux Arts du Cirque et de la Scène à l’Espace Catastrophe. Par la suite, avec Elouan Préaud et Gaël Michaux, deux complices de longue date, il monte Triptik, un trio de jonglerie et de monocycle coproduit par l’Ecole de Cirque de Bruxelles. De mars 2007 à mai 2008 il crée son premier projet solo mélant jeu, mouvement, acrobatie, musique, et balle contact et participe en 2009 à la création de la Cie LeVentFou. En 2010 il crée avec Gaël Michaux, le Duo Gama, un duo clownesque et musical ainsi que Un Frisson dans la Rue, spectacle de rue qu’il joue sur toutes les places de la côte atlantique française. Suit Crache-Cœur en 2011, un solo de manipulation de haches et de bûches.

Mille poches, étrange personnage tout emmailloté de couvertures colorées, ne sait pas pourquoi il est là mais qu’importe, il n’est pas tout à fait seul.  Il traîne avec lui sa malle « magique » où se trouvent tous ses petits objets secrets récoltés ici et là, enroulés dans des poches. Toute la journée, explorant la poésie de l’objet détourné, il se raconte des histoires, il traverse des  paysages de mer, de prairies et de montagnes et s’invente des amis : un crabe, un mouton, une poule, un ours… et un petit bonhomme qui lui ressemble étrangement.


Par son travail autour du corps et du textile, Christine Le Berre captive le regard des plus petits.


Christine Le Berre
Christine Le Berre est chorégraphe, metteur en scène et interprète. Après de nombreuses créations chorégraphiques contemporaines, 2004 marque un tournant dans son travail qui se singularise en propositions pour le jeune public. Son premier désir est d’éveiller l’enfant à l’esthétique contemporaine au travers du corps mis en scène et des objets qui l’entoure. Ses créations sont influencées par des univers picturaux (Jérôme Bosch, Goya ou Witkin) et plastiques (Annette Messager, Louise Bourgeois, Berlinde de Bruyckere…) et des auteurs comme Georges Bataille, Cioran, les écrivains de contes et de mythes… qui se transmettent insidieusement aux enfants. La narration ne semble pas nécessaire et c’est un voyage plus abstrait où l’émotion esthétique peut déjà naître.


Et aussi : Découvrez Le Sacre, la dernière création de la compagnie hop!hop!hop! au Théâtre de Poche les 13, 14 et 15 décembre 2012 (tout public, à partir de 7 ans).

Le musée Bombana de Kokologo nous vient du Burkina Faso. Son conservateur attitré, Monsieur Bakary, présente avec enthousiasme et conviction une collection de curiosités et d’inventions africaines à utilité variable, dignes de figurer au sommaire du catalogue des objets introuvables…
Entre tradition et modernité, le musée à ciel ouvert Bombana de Kokologo pose un autre regard sur l’Afrique de la débrouille, et expose avec un humour décalé ses héritages et son avenir.


« Ce griot d’un nouveau genre dissèque les origines parfois incontrôlables des curiosités du musée Bombana (…). L’histoire de l’Afrique est ironiquement embusquée derrière chaque trésor qu’il dévoile. Un régal… » Télérama


La compagnie O.p.U.S & la Compagnie du Fil
Sous l’impulsion de Pascal Rome, le théâtre de la compagnie O.p.U.S explore les petits recoins de la vie. C’est une sorte d’observatoire des gens modestes, un atelier graisseux où se bricolent de jubilatoires pièces à conviction et aussi un musée contemporain de la bonne humeur… Mais c’est surtout un espace de créations singulières où des histoires presque vraies viennent s’enrouler autour d’imaginaires excroissances du réel. Aujourd’hui, grâce à une belle équipe de compagnons de route, dont Athanase Kabré et la Compagnie du Fil rencontrés en 2003 lors d’une tournée au Burkina Faso, l’activité d’O.p.U.S s’équilibre entre tournée du répertoire et créations (parfois communes).

C’est sur le pont Mirabeau à Paris que l’histoire débute. Le narrateur, perdu dans son temps, ou tombé « du mauvais côté de la tartine » comme il se plaît à dire, comprend qu’il n’est pas comme ses contemporains. Commence alors un périple de Budapest à Londres en passant par l’Asie, qui l’amènera à découvrir la légende de La Rivière Bien Nommée.


Seul en scène, Patrick Corillon manipule livres-objets, scotch et papier-bulles pour incarner ce voyage à la façon des cantastories italiens ou des kamishibai japonais, des petits théâtres de papier ambulants où les images servaient de points de départ aux chanteurs et musiciens pour raconter leurs histoires. La Rivière Bien Nommée est aussi une réflexion sur la transmission orale, l’Histoire commune et la possibilité de vivre au présent une époque chargée de mémoire(s).


Patrick Corillon
Patrick Corillon a étudié à l’Institut des Hautes Etudes en Arts Plastiques de Paris (1989) après avoir été lauréat du Prix de la Jeune peinture belge (1988). Depuis, son œuvre prolifique et présentée au quatre coins du monde dans de prestigieux musées et galeries (Tate Gallery et le Royal College à Londres, le Palais des Beaux Arts de Bruxelles, le Centre Georges Pompidou et galerie Yvon Lambert à Paris…), est fondée sur la mise en scène de personnages fictionnels, qui se livrent par indices et fragments au fil de ses expositions. Depuis 2007, il investit le domaine des arts vivants avec des spectacles musicaux et des performances faisant la part belle à ses objets et réalisations plastiques. Artiste associé au Fresnoy en 2010/2011, il est membre associé à la direction du Corridor – Liège lieu d’accueil, de recherche et d’accompagnement artistique pour la création contemporaine.