52 Hertz ?
C’est le nom d’une baleine pas comme les autres, qui émet un chant sur cette fréquence inhabituelle et inaudible pour ses congénères. Incomprise, elle sillonne l’océan en solitaire quand ses semblables voyagent toujours en groupe et se transmettent leurs chants de génération en génération. Hybride ou dyslexique, c’est un mystère. 52 Hertz, c’est ce qui nous échappe, ce qui glisse hors des cases, ce qui est insaisissable et inspire nos imaginaires.
Votre rencontre ?
Au Conservatoire de Rennes. On a chacune fait une école de théâtre, à Strasbourg, à Limoges et à Saint-Étienne, avant de revenir s’installer à Rennes. On a créé notre compagnie parce qu’on avait un grand désir de travailler ensemble, au sein d’un espace où on pourrait inventer nos propres projets. À côté de ça, chacune est interprète, au sein de différentes compagnies, avec d’autres artistes.
Le théâtre de poche ?
Margaux : C’est là où j’ai fait mes premiers pas sur scène !
Je suis originaire d’Hédé-Bazouges. Je suivais les ateliers hebdomadaires et le festival a très tôt nourri mes rêves de théâtre.
Hélène et Blanche : On vient depuis des années voir des spectacles ici. Et c’est dans ce bel écrin de pierre qu’on a créé le tout premier spectacle de la compagnie.
On a toutes les trois une tendresse particulière pour ce lieu !
Un sentiment ?
Une grande joie !
Des envies
Rêver des projets, et leur donner vie au Théâtre de Poche mais aussi ailleurs, sur le territoire, avec les habitant·es. On travaille d’ores et déjà sur les deux prochaines créations de la compagnie : un solo de Blanche et un nouveau projet en trio, comme dans Sirènes.
La première étape ?
Créer un spectacle inédit, à partir des souvenirs des habitant·es pour fêter 50 ans de théâtre à Hédé-Bazouges. On a commencé à se plonger dans les archives… on a hâte ! Rendez-vous en septembre.